La pose de la première pierre pour la réalisation d’un hôpital d’une capacité de 60 lits à Aïn Nouissy, dans la wilaya de Mostaganem, a été effectué dans le cadre des célébrations du 71e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre, a indiqué, jeudi, un communiqué des services de la wilaya.
Selon la même source, le wali de Mostaganem, Ahmed Boudouh, a supervisé, mercredi soir, le lancement de ce projet sanitaire d’envergure, dont la durée de réalisation a été fixée à 24 mois, pour un montant global de 2 milliards de dinars. Le communiqué précise que cette opération, gelée depuis 2013, a été relancée, récemment, grâce aux efforts des autorités locales afin de répondre aux besoins des habitants de la partie sud de la wilaya en matière d’infrastructures sanitaires modernes.
Ce futur établissement permettra ainsi de mieux répondre aux besoins croissants de la population de cette région ainsi que de certaines wilayas limitrophes, est-il ajouté.
Dès le lancement des travaux, le wali a donné des instructions strictes aux responsables locaux pour assurer un suivi technique régulier du projet, veiller à la qualité des réalisations, et instaurer un système de permanence continue, afin de livrer l’hôpital dans les délais contractuels, précise le communiqué. Il a également demandé à ce qu’un accès indépendant soit réservé au service des urgences médico-chirurgicales, qui devra être renforcé par la création d’une unité médico-chirurgicale complète, tout en désignant un chef de projet issu du secteur médical. A la même occasion, le wali de Mostaganem a procédé, hier, à la mise en service d’un scanner à l’Etablissement public hospitalier El-Adjal Belatrèche de Aïn Tadelès.
Cet appareil est l’un des trois scanners acquis grâce à la dotation sectorielle et au budget de la wilaya, pour un montant total de 505 millions de dinars, ajoute le communiqué. M. Boudouh a insisté sur la maintenance régulière des équipements médicaux, la formation continue des responsables techniques et sur la gestion rationnelle de ces appareils, tout en assurant une permanence technique et en donnant priorité aux patients des urgences et aux malades atteints de tumeurs, précise-t-on encore.
Le wali a, en outre, appelé les responsables du secteur de la santé à accélérer la transition numérique et à moderniser la gestion hospitalière, en commençant par le service de radiologie, qui devra être interconnecté numériquement avec les autres services médicaux, afin de faciliter l’échange d’informations et alléger les démarches pour les patients, conclut le communiqué.













































