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Loi de finances sociale

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Si nos valeureux moudjahidine ont donné leur vie pour libérer l’Algérie sous l’occupation coloniale durant la Révolution de Novembre 54, c’est pour donner naissance à un État garant d’une justice sociale pour tous et où la répartition des droits et des richesses est équitable. Un État social duquel s’abreuvent toutes les couches sociales, les plus vulnérables au premier chef, composant le peuple algérien. Ce principe sacro-saint demeure intact depuis l’indépendance jusqu’au jour d’aujourd’hui. L’État algérien continue à consolider les acquis sociaux depuis 62. Hormis la brèche dangereuse ouverte du temps d’une « Issaba » qui a failli sacrifier l’État social sur l’autel d’une politique de dilapidation méthodique des deniers publics, l’Algérie reste inflexible sur le social. Avant de fermer la parenthèse et de tirer la chasse d’eau sur cette période avilissante de notre histoire, rappelons juste que les politiques publiques de l’ancien gouvernement étaient qualifiées d’anti-sociales. Tout le monde garde en mémoire les remous provoqués à l’Assemblée nationale par les projets de loi de finances. Depuis 2019, l’État social est sauvé et l’actuel président de la République œuvre pour la protection des acquis sociaux. Il n’y a aucun doute là-dessus. Le projet de loi de finances élaboré pour l’exercice 2026 en porte l’empreinte. Pas question de toucher le pouvoir d’achat du citoyen. Ainsi adopté dimanche dernier en Conseil des ministres, le texte du Gouvernement ne doit contenir aucune disposition imposable susceptible de faire éroder le pouvoir d’achat. Autrement dit, le président Tebboune est soucieux de maintenir les transferts sociaux selon, toutefois, les capacités financières de l’État. Autrement dit, faire en sorte que l’État continue à mettre la main à la poche pour garantir la gratuité de l’école et de la santé, protéger et consolider le filet social, subventionner les produits de première nécessité, la couverture sociale, le emboursement des soins, le paiement des allocations chômage et de retraite… S’il en faut une preuve, le président Tebboune a, il y a quelques jour, annoncé la couleur pour l’année prochaine. Lors de son entrevue périodique avec les médias, il a renouvelé son engagement envers le peuple. « J’avais pris l’engagement de procéder, à partir de 2026, à une révision des augmentations des salaires ainsi que de la bourse des étudiants et de l’allocation chômage, des revalorisations qui pourraient également inclure les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’Etat », ajoutant que « l’objectif de toutes ces mesures est d’améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens, une amélioration que les Algériens perçoivent déjà ».

Farid Guellil

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