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LES PRÉSIDENTS ABDELMADJID TEBBOUNE ET KAIS SAÏED : Soutien appuyé à la Palestine

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Intervenant, jeudi, lors de la première séance, après avoir présidé la cérémonie d’ouverture de l’IATF 2025, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que ce qui se passe en Palestine et à Ghaza, en particulier, est « un massacre et un génocide », soulignant que toute solution en dehors du cadre de l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967 est « une perte de temps ».

Le président de la République a réaffirmé la position « constante » de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne, soulignant que « ce qui se passe en Cisjordanie et à Ghaza, en particulier, est un vrai massacre et un génocide ». Suite à l’intervention du président tunisien, Kaïs Saïed, lors de cette séance, le président de la République a indiqué qu' »il existe un consensus entre tous les présidents africains sur le fait que la solution au Moyen-Orient doit passer par l’établissement de l’État de Palestine sur les frontières de 1967 et que toute autre option est une perte de temps ». Auparavant, le président Kaïs Saïed, dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture officielle de l’IATF 2025, a évoqué la situation en Palestine et le génocide commis contre son peuple par les forces sionistes, estimant que le monde a besoin, aujourd’hui, d’un nouveau système humanitaire qui met fin aux guerres, aux divisions et au pillage des richesses des peuples.

Il a réaffirmé encore une fois son soutien à la cause palestinienne : “La coopération internationale ne sera complète que lorsque les Palestiniens auront retrouvé pleinement leurs droits sur toute la terre de Palestine”. Ces positions ont été réaffirmées  lors de ce rendez-vous africain en  présence de dirigeants du continent, de médias locaux et internationaux. En fait, la cause palestinienne ne  pouvait ne pas être présente, s’agissant de l’Afrique qui l’a toujours soutenue.

Pour un système international fondé sur de nouvelles valeurs

Dans un discours,  le président tunisien Kaïs Saïed a dénoncé la tentative des anciennes puissances coloniales d’imposer leur contrôle sur l’Afrique par divers moyens. Kaïs Saïed a ajouté que ces puissances cherchent à imposer leur contrôle sur les ressources naturelles de l’Afrique et en entravant toute initiative visant à construire un continent cohérent, capable de subvenir aux besoins vitaux de ses populations. Il a souligné que le continent africain continue de souffrir de tentatives d’hégémonie et de division, malgré ses richesses et son potentiel qui le qualifient de force et d’acteur majeur sur la scène internationale. Le président tunisien a indiqué que l’humanité a aujourd’hui un besoin urgent d’un système international fondé sur de nouvelles valeurs, qui mette fin aux guerres et aux divisions et garantisse la justice et la liberté pour tous les peuples, loin de la logique du contrôle et de l’hégémonie. Par ailleurs, Kaïs Saïed a souligné que le projet sur lequel travaillent la Tunisie et plusieurs pays africains est un projet civilisationnel qui ne se limite pas au commerce, aux infrastructures, à l’agriculture, aux technologies modernes ou aux services, mais repose sur une vision globale et intégrée, fondée sur de nouvelles idées et de nouveaux concepts que l’Afrique crée pour elle-même et de son plein gré.

Engagement historique en faveur des causes africaines

Une vidéo mettant en avant les positions de l’Algérie indépendante dans la défense des causes africaines a été diffusée, jeudi, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal à Alger, aux participants à la cérémonie d’ouverture de l’IATF 2025, présidée par le président Tebboune. Il s’agit de l’engagement constant de l’Algérie indépendante à défendre les causes africaines. Elle inclut des extraits des discours du défunt président Houari Boumédiène, dans lesquels il insistait sur la nécessité de libérer l’économie des pays africains. Dans l’un de ces extraits, on voit l’ancien président Boumediene affirmer que « tant que l’économie des pays africains reste dépendante des pays qui les ont colonisés, cela constituera un danger et un obstacle empêchant le développement et la croissance de ces relations ». 

M. R.

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