Accueil À LA UNE OCCUPATION DU SUD LIBAN : L’entité sioniste bafoue le droit international

OCCUPATION DU SUD LIBAN : L’entité sioniste bafoue le droit international

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Les agissements de l’entité sioniste soutenus par les États-Unis et d’autres pays occidentaux, au sein de l’OTAN, confirment de jour en jour que le droit international compte (et a, sans doute, toujours compté) pour du beurre. L’actualité du Moyen Orient donne quotidiennement les preuves que le droit international est une fiction, sinon un leurre pour tromper son monde.
Ainsi au sud Liban, l’entité sioniste ignore l’accord de cessez-le-feu, conclu sous garantie internationale (États-Unis et France) en novembre 2024, et poursuit son agression militaire et son occupation de territoires libanais. À l’époque, Netanyahou avait été contraint à cet accord, selon ses propres propos, « pour se focaliser sur l’Iran, reconstituer les stocks d’armes épuisés et permettre à l’armée de se reposer, et enfin isoler le Hamas ». Sept mois après, on sait que la focalisation sur l’Iran a abouti à un échec cuisant de l’agression américano-sioniste et l’isolement du Hamas est une illusion, de l’avis des observateurs sionistes eux-mêmes. L’entité sioniste continue (jusqu’à quand) de bénéficier du soutien occidental dans ses violations du droit international et dans ses agressions contre les pays voisins. Les Etats-Unis et la France s’abstiennent de traduire l’accord de cessez le feu dans la réalité et laissent faire l’entité sioniste. Tout récemment, le président libanais, Joseph Aoun, a appelé à faire davantage de pression sur l’entité sioniste pour qu’elle se retire des territoires qu’elle occupe toujours dans le sud du Liban et qu’elle fournisse les garanties nécessaires pour empêcher la répétition des agressions contre le pays, ont rapporté des médias locaux. Samedi, lors de sa rencontre au palais de Baabda, avec le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, le président libanais a appelé la communauté internationale à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle se retire, conformément à l’accord de novembre, des zones qu’elle occupe, notamment les Cinq Collines. Il a souligné que l’occupation sioniste continue de cinq collines dans le sud du pays et ses attaques continues « rendent difficile pour l’Etat d’étendre pleinement son autorité et de mettre en œuvre ses décisions. Non seulement, les pays occidentaux sont pratiquement complices des violations du cessez-le feu par leur alliée, l’entité sioniste, mais ils pensent que le mouvement libanais de résistance, seul en mesure de s’opposer à l’occupant sioniste, devrait être désarmé.

Où en est la décision de la CPI ?
Le Premier ministre de l’entité sioniste se rend aux Etats-Unis pour rencontrer le président américain Donald Trump. Avant d’atterrir à Washington, son avion traversera les espaces aériens de plusieurs pays. La justice de ces pays laissera-t-elle passer Netanyahou alors qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international ? En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Netanyahu et son ancien « ministre » de la Défense, Yoav Gallant, pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt.  Peu de jours après la décision de la CPI, Josep Borrell, qui était haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avait rappelé aux Etats membres de l’UE qui ont signé la Convention de Rome, qu’ils sont tenus d’appliquer les mandats d’arrêt émis par la CPI à l’encontre des deux responsables de l’entité sioniste.
Ce n’est pas facultatif, avait-il insisté. « Et s’ils ne le faisaient pas, il y aurait un cas juridique de non-respect de l’obligation légale », avait-il expliqué. Le droit international est mis à l’épreuve une nouvelle fois. Quand il s’agit de l’entité sioniste, il n’y a pas de droit international car il constitue une menace pour son existence fondée sur les violations permanentes des Conventions et accords et de tout ce que décident les institutions internationales, à commencer par l’Organisation des nations unies et son Conseil de sécurité. Tout cela avec la complicité active des pays occidentaux en plus de l’inaction des pays arabes et musulmans.
M’hamed Rebah

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