Accueil ACTUALITÉ UN RAPPORT DE FRANCESCA ALBANESE : Des entreprises participent au génocide sioniste...

UN RAPPORT DE FRANCESCA ALBANESE : Des entreprises participent au génocide sioniste à Ghaza

0

L’avocate italienne spécialisée dans les droits de l’Homme, Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, a établi, dans un rapport publié lundi, que plus de 60 entreprises, dont d’importants fabricants d’armes et des entreprises technologiques, soutiennent les colonies sionistes et l’agression génocidaire menée par l’armée sioniste contre la population palestinienne de Ghaza. « Beaucoup trop d’entreprises ont profité de l’économie israélienne fondée sur l’occupation illégale, l’apartheid et, aujourd’hui, le génocide. La complicité mise au jour dans ce rapport n’est que la partie émergée de l’iceberg », prévient le rapport. Sur près de 40 pages, la complicité d’entreprises est démontrée, de même que son illégalité au regard du droit international. Dans son rapport, qui sera présenté aux 47 membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU aujourd’hui, jeudi 3 juillet, Francesca Albanese cite des entreprises d’armement telles que Lockheed Martin et Leonardo, affirmant que leurs armes ont été utilisées à Ghaza. Elle cite également des fournisseurs d’équipements lourds tels que Caterpillar et Hyundai, les accusant de posséder des équipements ayant contribué à la destruction de biens dans les territoires palestiniens. Quant aux entreprises technologiques, elle désigne des géants comme Alphabet, Amazon, Microsoft et IBM comme « essentiels aux outils de surveillance israéliens et aux destructions continues à Ghaza ». Le rapport se concentre également sur les systèmes d’IA développés par l’armée sioniste pour traiter et générer des cibles pendant la guerre à Ghaza. À ce propos, il souligne la collaboration entre Palantir Technology Inc et l’entité sioniste qui remonte à avant octobre 2023. Le document rédigé à partir de plus de 200 communications d’États, de défenseurs des droits de l’homme, d’entreprises et d’universitaires, appelle les entreprises à cesser toute activité commerciale avec l’entité sioniste et à tenir leurs dirigeants responsables des violations du droit international. Francesca Albanese affirme que le génocide sioniste se poursuit «parce qu’il est profitable à beaucoup », accusant les entreprises d’être « financièrement liées à l’apartheid et au militarisme israéliens ». « Les intérêts commerciaux ont contribué à la spoliation des peuples autochtones et de leurs terres – un mode de domination connu sous le nom de ‘capitalisme colonial racial’. Il en va de même pour la colonisation israélienne des terres palestiniennes, son expansion dans le territoire palestinien occupé et l’institutionnalisation d’un régime d’apartheid colonialiste. Après avoir nié pendant des décennies le droit des Palestinien-nes à l’autodétermination, Israël met aujourd’hui en péril l’existence même du peuple palestinien en Palestine. » Pour rappel, l’entité sioniste et les États-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l’homme de l’ONU cette année, à cause des dénonciations des crimes commis par l’entité sioniste. Les observateurs notent que le rapport de Francesca Albaneze enrichit la base de données de l’ONU sur les entreprises liées aux colonies sionistes, mise à jour pour la dernière fois en juin 2023, en y ajoutant de nouvelles entreprises et en détaillant ce qui est décrit comme « leurs liens avec le conflit en cours à Gaza ». Ils rappellent que, bien que le Conseil ne dispose pas de pouvoirs juridiquement contraignants, les cas documentés par les enquêtes de l’ONU ont parfois contribué à des poursuites internationales. Francesca Albanese a appelé les États membres de l’ONU à imposer des sanctions et un embargo total sur les armes à l’entité sioniste, et à suspendre tous les accords commerciaux et les relations avec les investisseurs qui mettent en danger les Palestiniens. « Il s’agit d’une étape nécessaire pour mettre fin au génocide et démanteler le système mondial qui l’a rendu possible », a-t-elle expliqué.
M’hamed Rebah

Article précédentLOI SUR L’EXPLOITATION DES PLAGES : Mme Meddahi devant la commission du Sénat
Article suivantLa décision confirmée par la publication d’un décret présidentiel : L’Iran suspend officiellement toute coopération avec l’AIEA