L’Algérie continue de se distinguer dans le tennis africain des jeunes. Lors de la deuxième étape du Circuit ITF/CAT U14, clôturée dimanche à Alger, les jeunes raquettes algériennes ont décroché trois nouvelles médailles, portant le total des deux étapes à huit. Une performance encourageante pour l’avenir de la discipline.
En pleine saison estivale, alors que les projecteurs sont souvent braqués sur les grandes compétitions internationales, les jeunes talents africains, eux, s’affirment discrètement mais sûrement. C’est le cas au Tennis Club de Bachdjarah, à Alger, où s’est déroulée la deuxième étape du Circuit Africain ITF/CAT des moins de 14 ans. Une compétition stratégique pour le classement continental et la qualification au prochain Championnat d’Afrique. À l’issue des derniers matchs disputés dimanche, l’Algérie a enrichi son palmarès avec trois nouvelles médailles. Deux en argent, remportées par Nada Douadi en simple filles et le duo Choiki Baraa – Amir Hameurlaine en double garçons, ainsi qu’une médaille de bronze décrochée par Aymen Alla-Eddine Belhachemi en simple garçons. Une moisson qui confirme la régularité des jeunes Algériens sur cette étape.
Cette performance fait suite à une première étape encore plus fructueuse, disputée quelques jours auparavant, du 22 au 25 juin. Les espoirs algériens y avaient obtenu cinq médailles : deux en or, deux en argent et une en bronze. Les deux sacres avaient été arrachés en double, chez les filles par le tandem Nada Douadi – Nesrine Chérif, et chez les garçons par Mohamed Nail Abed et Aymen Alla-Eddine Belhachemi, vainqueurs en finale face à leurs compatriotes Chouki Baraa et Yanis Arouni.
Dans les tableaux individuels, Nada Douadi s’était illustrée une première fois en remportant la médaille d’argent en simple filles. Meriem Bouaouina avait complété cette bonne série avec une médaille de bronze, toujours dans le même tableau.
Ainsi, sur l’ensemble des deux étapes disputées à Alger, les jeunes Algériens repartent avec un total honorable de huit médailles : deux en or, quatre en argent et deux en bronze. Un bilan qui témoigne du travail fourni dans les structures de formation, et notamment au sein de la Fédération algérienne de tennis (FAT), qui multiplie les efforts pour renforcer la base et développer la relève.
Une organisation 100 % locale
Ces deux étapes du Circuit Africain ont aussi été une réussite sur le plan organisationnel. Les compétitions ont été dirigées par le juge-arbitre algérien Amine Mohatat, détenteur d’un white-badge, garantissant le respect des standards techniques internationaux. Quant à la direction du tournoi, elle a été assurée par Asma Sahraoui, trésorière de la FAT, qui s’est investie pleinement pour assurer le bon déroulement des matchs. Ces rendez-vous sont essentiels non seulement pour accumuler des points au classement africain, mais aussi pour offrir aux jeunes joueurs une expérience compétitive de haut niveau. Une dynamique que la FAT souhaite prolonger et intensifier au fil des prochaines saisons.
Le prochain défi pour ces jeunes talents sera donc de concrétiser cette progression lors du Championnat d’Afrique, objectif déclaré de ces circuits continentaux. D’ici là, le travail continue dans les académies et clubs locaux.
La balle est désormais dans leur camp.
Mohamed Amine Toumiat