L’Algérie se prépare à accueillir, en août prochain, la première édition des Jeux scolaires africains. Un événement d’envergure continentale que les autorités veulent exemplaire à tous les niveaux. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Walid Sadi, multiplie les appels à l’efficacité, conscient que ce rendez-vous sera scruté de près par tout le mouvement sportif africain.
Lors d’une réunion tenue lundi à Alger, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Walid Sadi, a exhorté les membres du comité d’organisation des Jeux scolaires africains à accélérer les préparatifs. L’objectif est clair : tout doit être fin prêt dans les délais, et dans le respect des standards exigés pour cet événement soutenu par les plus hautes autorités du pays. La rencontre a regroupé, outre les cadres centraux du ministère, des représentants du Comité olympique algérien (COA), de la Fédération algérienne du sport scolaire (FASS), du ministère de l’Éducation nationale, mais aussi de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), partenaire majeur de l’événement. Tous ont été invités à faire preuve de rigueur et de réactivité.
La réunion a notamment porté sur les derniers ajustements concernant les disciplines sportives, le nombre de délégations attendues et la date de lancement officielle des compétitions. Il a été rappelé que ces Jeux serviront de tremplin aux jeunes talents algériens en vue d’autres rendez-vous majeurs comme les Jeux africains de la jeunesse de Luanda (2025) ou les Jeux olympiques de la jeunesse à Dakar (2026).
Un rendez-vous aux enjeux multiples
Pour Walid Sadi, ces Jeux représentent bien plus qu’une simple compétition. Ils sont à ses yeux un levier stratégique pour hisser le sport scolaire algérien à un nouveau palier. Mais ils constituent aussi une opportunité diplomatique importante, dans un contexte où l’Algérie ambitionne de renforcer son rayonnement sportif continental.
Soutenus par le Comité international olympique (CIO), ces Jeux sont le fruit d’un protocole d’accord signé entre l’ACNOA et la Fédération internationale du sport scolaire (ISF) lors des derniers Jeux olympiques de Paris en 2024. L’événement s’inscrit donc dans une dynamique institutionnelle forte, visant à structurer durablement le sport de haut niveau dès l’adolescence. La compétition réunira des athlètes âgés de 14 à 17 ans venus de tout le continent. Pas moins de 25 disciplines seront au programme, allant des sports collectifs aux épreuves individuelles, dans l’esprit de l’olympisme et de la fraternité africaine. Faire de cette première édition un succès est plus qu’un objectif logistique : c’est une question de crédibilité. L’Algérie est attendue au tournant.
M. A. T.