Accueil Edito Retailleau ou Bayrou, c’est kif-kif !

Retailleau ou Bayrou, c’est kif-kif !

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Le courant politique français qui adopte une ligne dure et belliciste à l’égard de l’Algérie continue d’alimenter l’escalade. Il est clair que l’extrême droite en est le mentor de la doctrine anti-algérienne. Elle inspire bien des ministres et des responsables du gouvernement. Et comment, certains ont fait de l’ « algérophobie » une branche politique qui rapporte. Il faut parler « Algérie » si l’on veut soigner son CV et gérer son plan de carrière. L’Algérie, c’est aussi un tremplin pour des conquêtes partisanes et électoralistes. C’est une obsession maladive chez cette caste politique qui refuse l’idée de voir l’Algérie souveraine. L’Algérie sortie du « bagne » français, l’Algérie qui trace son chemin, qui servit son peuple et ses intérêts et développe son économie. Mais, cette obsession doit bien avoir une explication. La triste réalité, c’est que la France de Macron est dans la crise.  Et dace à cette crise inédite, son gouvernent perd les pédales, ne sait plus quoi faire et par quoi commencer. C’est la débandade et face à cette réalité amère tous les moyens de diversion sont employés. Du coup, sauver les carrières et les intérêts étroits font courir.  C’est ainsi que l’élite française est investie à fond dans le débat politique et sur les médias pour rechercher des « solutions ». Mais comme son champ de vision est limité, elle se rabat, pour noyer son chagrin, sur l’Algérie (Un bouc émissaire). Elle ne peut pas s’en empêcher. Or, les décideurs et l’intelligentsia français ont beaucoup à gagner à oublier l’Algérie. À s’occuper de ses propres problèmes au lieu de désigner et d’impliquer les Algériens dans les histoires des OQTF, du terrorisme…et quoi encore ? Voyons la dernière du ministre de l’Intérieur ! Frustré face à l’insuffisance de résultats de sa stratégie de « riposte graduée » contre l’Algérie, Bruno Retailleau saute de colère et menace de quitte le Gouvernement. Un acte de rébellion contre son Président auprès duquel il avait, il y a quelques jours, arraché un consensus sur la stratégie à adopter face à l’Algérie ? Après la surenchère, Retailleau emploie le chantage. Le Premier flic de France menace de jeter l’éponge si la France « cède » sur ce que désigne l’establishment français comme le « dossier Algérie ».  Retailleau joue maintenant la vierge effarouchée. Auprès de ses maîtres. Et lorsqu’on parle de crise, Retailleau met tous sur le dos de l’Algérie.  Elle n’est donc pas politique, cette crise, pour croire aux seules ambitions électorales qui animent, par ailleurs, et comme lui, des leaders qui s’affublent du statut de présidentiable. Ne voit-on pas déjà Retailleau dans cet accoutrement ? Autre son de cloche ? Sous la chapelle de François Bayrou, on laisse entendre que celui-ci aurait « corrigé » les fautes de son collègue de l’Intérieur.  Vraiment ? Le gouvernement français est en plein délire ! Et on ne guérit pas ses maux sur le dos de l’Algérie.

Farid Guellil

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