Accueil À LA UNE AHMED ATTAF L’A RÉAFFIRMÉ : L’Algérie soutient la MANUL

AHMED ATTAF L’A RÉAFFIRMÉ : L’Algérie soutient la MANUL

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L’Algérie est disposée à apporter à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et Cheffe de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Mme Hanna Serwaa Tetteh, toutes formes de soutien et d’appui dans l’accomplissement de sa noble mission.

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, l’a réaffirmé, ce jeudi, en recevant au siège du ministère Mme Hanna Serwaa Tetteh, en visite officielle en Algérie. À cette occasion, le ministre d’État a réitéré ses félicitations à Mme Serwaa Tetteh pour sa nomination à la tête de la mission onusienne en Libye. Selon un communiqué du ministère, lors de ces entretiens, les deux parties ont échangé « les vues et les analyses concernant les développements de la situation sur la scène libyenne, ainsi que les perspectives de règlement de la crise dans ce pays frère », ajoute la même source. Ahmed Attaf a rappelé, dans ce cadre, la position algérienne et ses principaux fondements, soulignant notamment, que le règlement de la crise libyenne « ne peut se faire que par le biais d’un processus libyen inclusif et fédérateur, sans aucune exclusion », avec pour ultime objectif « le renforcement de l’unité nationale libyenne et la préservation de l’intégrité territoriale de ce pays frère ». Le ministre a également souligné que le règlement de la crise libyenne doit fixer comme priorité et objectif l’unification de toutes les institutions nationales libyennes et l’élimination de toutes formes de division et de scission sur la scène libyenne ». Ahmed Attaf a insisté sur la clé du règlement de la crise libyenne qui est de « mettre fin à toutes les formes d’ingérences étrangères et de permettre aux Libyens de décider de leur sort par eux-mêmes ». Il a également insisté sur « l’organisation d’élections libres et transparentes, à même de conférer la légitimité aux institutions de l’État libyen, souverain et maître de ses décisions ». Récemment, le groupe A3+ (Algérie, Somalie, Sierra Leone et Guyana) au Conseil de sécurité a affirmé que la stabilité et la sécurité de la Libye, à long terme, dépendaient d’une solution politique menée « par et pour les Libyens ». C’est ce qu’a déclaré Mme Carolyn Rodrigues, représentante du Guyana au Conseil de sécurité, qui s’exprimait au nom du groupe. Elle a appelé à impliquer pleinement la population dans le processus politique en cours, notamment les femmes et les jeunes, d’une importance capitale pour réinstaurer la confiance. Les A3+ ont dit constater une amélioration de la situation en Libye, mais se sont déclarés, néanmoins, préoccupés par le peu de progrès réalisé en ce qui concerne l’adoption d’une loi électorale permettant la tenue d’élections nationales dans le pays. « Ces élections restent un élément central pour sortir la Libye de l’impasse, pour faire en sorte que le peuple libyen soit pleinement consulté et qu’il puisse déterminer son propre avenir « , assurent-ils. Ils ont exhorté les Nations unies, la MANUL (Mission d’appui des Nations unies en Libye), en particulier, à déployer davantage d’efforts pour aider la Libye à progresser dans ce sens. Ils ont réitéré leur appel au retrait de manière immédiate et inconditionnelle de tous les combattants étrangers, des forces étrangères et des mercenaires de la Libye. Le 24 février, Ahmed Attaf a reçu un appel téléphonique du ministre chargé de la gestion du ministère des Affaires étrangères de l’État de Libye, Taher Al-Baour.

Selon un communiqué du ministère, cet appel s’inscrit dans le cadre « des traditions de concertations et de coordination entre les deux pays frères, notamment en ce qui concerne les dossiers politiques majeurs sur la table de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité onusiens ». Ahmed Attaf a eu, ensuite, l’occasion de rencontrer Taher Al-Baour, en même temps que le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger de Tunisie, Mohamed Ali Nafti, le 4 mars, lors de la réunion tripartite Algérie-Tunisie-Libye, qui s’est tenue peu avant l’ouverture des travaux du Sommet arabe extraordinaire au Caire. 

M’hamed Rebah

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