Diverses sources médiatiques, citant Sabri Boukadoum, ambassadeur d’Algérie aux États-Unis, ont rapporté que des représentants des ministères de la Défense des deux pays s’apprêtent à participer à trois groupes de travail et à élaborer des plans de mise en œuvre de leur accord récemment formalisé visant à approfondir les partenariats de sécurité.
Les mêmes sources indiquent que Sabri Boukadoum a également évoqué les objectifs de l’Algérie de renforcer ses liens sécuritaires et économiques avec les États-Unis au cours de la deuxième administration Trump et les opportunités émergentes de collaboration en matière de technologie de défense. Il a rappelé que la coopération militaire entre Alger et Washington repose sur un cadre juridique défini par un mémorandum d’entente, qui a ouvert la voie à de multiples opportunités dans le domaine de la sécurité. Selon les mêmes sources Sabri Boukadoum a également évoqué les objectifs de l’Algérie de renforcer ses liens sécuritaires et économiques avec les États-Unis au cours de la deuxième administration Trump et les opportunités émergentes de collaboration en matière de technologie de défense. La coopération militaire entre Alger et Washington repose sur un cadre juridique défini par un mémorandum d’entente, qui a ouvert la voie à de multiples opportunités dans le domaine de la sécurité. Les échanges de renseignements maritimes et les nouvelles ventes militaires à l’étranger constituent les premiers domaines d’intérêt que les deux partenaires pourraient poursuivre ensemble. D’autres activités comprennent des opérations de recherche et de sauvetage et des efforts de lutte contre le terrorisme dans et autour du Sahel, a-t-il noté. Pour rappel, un mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération militaire entre les ministères de la défense des deux pays a été signé à Alger, le 22 janvier 2025, à l’issue de la rencontre entre le général d’Armée Saïd Chengriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) et le général d’Armée Michael Langley, Commandant du commandement militaire américain pour l’Afrique (US-AFRICOM), qu’il a reçu au siège de l’état-major de l’ANP. Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, les commandants de forces, les chefs de départements et des directeurs centraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, ainsi que les membres de la délégation américaine, les deux parties avaient examiné l’état de la coopération militaire bilatérale et échangé les points de vue sur les questions d’intérêt commun. Dans son allocution, le général d’Armée avait déclaré que « le partenariat entre les deux pays connait actuellement une dynamique positive dans les différents domaines, y compris de la défense et de la sécurité. Cette dynamique reflète notre volonté de promouvoir ce partenariat à des niveaux plus élevés, au service des intérêts des deux pays ». Le même jour, le président Abdelmadjid Tebboune avait reçu le général d’Armée Michael Langley et la délégation qui l’accompagnait. A l’issue de cette audience, le Commandant d’AFRICOM avait évoqué le mémorandum d’entente en matière militaire qu’il a signé avec le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général d’Armée Saïd Chengriha, en précisant que ce mémorandum « établit tous les objectifs de sécurité communs construits par les deux pays depuis des années ». Ce mémorandum permettra d »‘approfondir davantage cette relation en vue de renforcer la sécurité et la paix régionale et internationale », avait-il expliqué, tout en soulignant que « l’Algérie est un « pays leader dans la région » et que « ce leadership profitera à tous les autres pays ».
M’hamed Rebah