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Le MAE Russe sur l’envoi de « soldats de la paix » en Ukraine : « C’est l’incitation du régime de Kiev à poursuivre sa guerre contre la Russie »

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Dans ses déclarations au journal Krasnaïa Zvezda, le chef de la diplomatie russe a indiqué que les membres de l’équipe du président américain, donald Trump « mènent un dialogue avec la Russie sur un pied d’égalité » indiquant que Moscou et Washington
« reconnaissent qu’ils ne peuvent pas penser de la même façon sur toutes les questions de politique mondiale », mais, a-t-il souligner
« leur devoir est d’empêcher que cette divergence ne dégénère en confrontation ».
Sur le successeur de Joe Biden, à la Maison Blanche, le diplomate russe a indiqué que « Donald Trump est un pragmatique » et que Son slogan, a-t-il poursuivi « est le bon sens ». Pour le responsable de la diplomatie russe « toutes les tragédies du monde ont pris naissance en Europe » a-t-il tenu à rappeler, avant d’ajouter que toutes les tragédies qu’ont vécu les peuples et le monde, si elles ne n’ont pas pris naissance sur le sol européen, elle « se sont produites à cause de la politique européenne ». Avertissant dans ses déclarations au médias précité que L’Europe exige, par la politique notamment de certains de ses dirigeants « une continuation du banquet » sous forme de guerre, et d’indiquer que les États-Unis n’ont joué aucun rôle d’instigateur ou même « d’incendiaire » et d’affirmer sur Zelensky, que celui-ci « a fait un virage à 180 degrés, passant d’un homme arrivé au pouvoir grâce aux slogans de paix à un pur nazi en six mois ». Quant aux déclarations de certains responsables européens de l’envoi d’une force européenne ou via l’Onu , pour le chef de la diplomatie russe, le projet d’introduire des «soldats de la paix » en Ukraine « est la poursuite de « l’incitation du régime de Kiev à la guerre contre la Russie ».

Londres annonce prêter 3 milliards de dollars à Kiev en utilisant des actifs russes
Les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union européenne se retrouveront jeudi prochain à Bruxelles pour un sommet spécial consacré à l’Ukraine et aux questions de sécurité européenne, après le conclave qu’il ont tenu hier, à Londres, en présence du responsable ukrainien, Zelensky. La réunion de Londres sur l’Ukraine, se tient au moment où les Etats Unis semeblent avoir tiré leur épingle du jeu, par les annonces du président américain de s’engager, dans des négociations avec la Russie, lesquelles negociations sont en cours, sans la participation des européens et de Zelensky. Si dans leur déclarations, des responsables européens soutiennent l’impératif «renforcement de la position de l’Ukraine aujourd’hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie », en raison de l’arrêt du soutien militaire américain, la situation financière des pays européens aura des difficultés à surpasser sa mauvaise santé, sur fond de la crise économique secouant certains, dont la France, qui son président ne cesse d’appeler à la formation d’une force militaire européenne qui ne pourra pas voir le jour sitôt et être dotée de capacités, en moyens et en nombe de soldats. Ce qui a plané hier, lors des discussions entre dirigeants européen sur « la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense », face au risque de retrait du parapluie de défense militaire et nucléaire américain, soit l’incapacité de l’Otan à poursuivre à assurer ses missions dans un monde en mutations vers le multipolaire . Le président français, Emmanuel Macron, s’est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, lequel a jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une Otan lâchée par Washington. Giorgia Meloni estime « très important d’éviter » que l’Occident « se divise » La Première ministre italienne Giorgia Meloni a affirmé , hier, à partir de Londres, qu’il était « très important d’éviter » que l’Occident « se divise », en arrivant à Downing Street pour un entretien bilatérale avec son homologue britannique Keir Starmer en marge du conclave londonien sur l’Ukraine. Indiqunt que «je pense qu’il est très, très important d’éviter le risque que l’Occident se divise ». Giorgia Meloni a ajouté que « l’Italie et le Royaume-Uni peuvent jouer un rôle important pour construire des ponts », rapportent hier, des médias, sur le début de son entretien avec Keir Starmer. Il est à rappler que la rencontre d’hier intervient suite à l’altercation vendredi entre le présidents américain Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, au terme de laquelle , Zelensky a été invité à quitter la Maison blanche, et être destinataire d’un message de Trump, via son compte, l’invitant à revenir au moment où il sera convaincu d’aller sur la fin de la guerre en Ukraine.
K. B.

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