La brigade de la Gendarmerie nationale de Ouled Fayet (Alger) a arrêté une femme âgée de 32 ans qui a agressé un individu et filmé la scène de violence pour diffusion sur les réseaux sociaux, a indiqué, jeudi, un communiqué de ces services. « Dans le cadre de la lutte contre le crime électronique, la brigade de la Gendarmerie nationale de Ouled Fayet (Chéraga) a arrêté une femme âgée de 32 ans qui a agressé un individu et filmé la scène de violence pour diffusion sur les réseaux sociaux », précise le communiqué. La vidéo a suscité une grande polémique sur les réseaux sociaux, indique la même source, ajoutant que la concernée a diffusé une autre vidéo dans laquelle elle affirme qu’elle n’a séquestré ni menacé la personne en question. « La concernée a été arrêtée par la brigade régionale de la Gendarmerie nationale de Ouled Fayet et après interrogatoire, il s’est avéré que cette dernière a attiré la victime chez elle, l’a séquestrée, agressée et filmée sous la menace en diffusant la vidéo sur les réseaux sociaux », selon le document. « La victime a déposé plainte auprès de la brigade de la Gendarmerie nationale de Ouled Fayet qui a ouvert une enquête en coordination avec le Parquet territorialement compétent. La mise en cause sera présentée devant les juridictions territorialement compétentes dès la fin de l’enquête », selon la même source.
Des armes et une quantité de munitions saisies dans le Secteur militaire de Tébessa
Six (06) fusils à pompe, un fusil (01) de chasse et une quantité de munitions ont été saisis mercredi par un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Feidh Amar Oued EL-Mansourah, dans le Secteur militaire de Tébessa, en 5e Région militaire, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, et grâce à l’exploitation de renseignements par les services de sécurité de l’Armée nationale populaire relatifs à l’acheminement et à l’introduction d’une quantité d’armes à travers nos frontière Est, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a découvert et saisi, hier mercredi 26 février 2025, dans la zone de Feidh Amar Oued EL-Mansourah dans le Secteur militaire de Tébessa/5 RM, six (06) fusils à pompe, un fusil (01) de chasse et une quantité de munitions », précise le communiqué. « Cette opération de qualité, qui vient s’ajouter à l’ensemble des résultats concrétisés sur le terrain, réaffirme la grande vigilance et la ferme détermination des Forces de l’Armée nationale populaire à éradiquer ce fléau et à asseoir la sécurité et la quiétude sur l’ensemble du territoire national », a-t-on ajouté de même source.
Le choléra fait 70 morts au Soudan en une semaine
Au moins 70 personnes sont mortes du choléra et plus de 2.200 ont été contaminées par la maladie dans le sud du Soudan au cours de la semaine écoulée, a déclaré jeudi Save the Children, citant des données du ministère de la Santé. L’épidémie dans l’Etat du Nil Blanc fait suite à une frappe de drone sur la centrale électrique d’Um Dabakar, à 275 kilomètres au sud de Khartoum, qui a perturbé l’accès à l’eau potable à Kosti, la capitale de l’Etat. Elle intervient alors que le système de santé soudanais est paralysé par un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 12 millions de personnes depuis avril 2023. « Plus de 2.200 personnes, dont des enfants, luttent actuellement contre l’épidémie mortelle de choléra dans la ville de Kosti », a déclaré l’organisation humanitaire dans un communiqué. Selon un communiqué du ministère de la Santé soudanais, publié mardi, le pays a enregistré plus de 55.000 cas de choléra et plus de 1.400 décès depuis que l’épidémie a été déclarée en août 2024. Mohamed Abdiladif, directeur de Save the Children pour le Soudan, a déclaré que des centaines d’enfants étaient en danger dans le Nil Blanc. « Les enfants du Soudan sont pris dans un cycle sans fin de violence, de maladie et de faim, avec un impact dévastateur », a-t-il dit.
Un réseau criminel de trafic de psychotropes et saisie de 3.600 comprimés à Sidi Bel Abbès
Les services de la Gendarmerie nationale de Sidi Bel Abbès ont démantelé un réseau criminel composé de six individus, spécialisé dans le trafic de psychotropes et ont saisi 3.600 comprimés, a indiqué, jeudi, la cellule de communication du même corps de sécurité. Selon la même source, l’affaire remonte à une opération conjointe entre les éléments de la Gendarmerie nationale et la brigade polyvalente des douanes, lors d’un contrôle de sécurité. Un véhicule transportant deux individus a été arrêté et, après inspection, 3.600 comprimés ont été trouvés soigneusement dissimulés. Les suspects ont été arrêtés et conduits à la brigade de recherche de Sidi Bel Abbes pour poursuivre l’enquête, qui a permis de mettre en place un plan ayant conduit à l’arrestation de tous les membres du réseau criminel. Une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre des suspects, qui seront présentés devant les instances judiciaires compétentes pour détention, transport et stockage de psychotropes à des fins de trafic, au sein d’un groupe criminel organisé, selon la même source.
L’OMS maintient le plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de mpox
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a maintenu jeudi son niveau d’alerte maximale pour l’épidémie de mpox, le nombre de cas et de pays touchés continuant à augmenter. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est rangé à l’avis d’un comité de spécialistes estimant que le niveau d’alerte maximale est justifié au regard « de l’augmentation continue des cas et de l’étendue géographique, de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo — qui entrave la réponse — ainsi que le manque de financement pour mettre en oeuvre » la riposte, précise le communiqué. Le Dr Tedros avait déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale, le 14 août 2024 face à la propagation fulgurante de la maladie anciennement connue sous le nom de variole du singe en Afrique, et en particulier en République démocratique du Congo. L’USPPI est le niveau d’alerte le plus élevé selon le Règlement sanitaire international, qui est juridiquement contraignant pour 196 pays. Le mpox est causé par un virus de la même famille que la variole, qui peut être transmis à l’homme par des animaux infectés mais peut également se transmettre d’un humain à l’autre par contact physique étroit. La maladie, qui a été détectée pour la première fois chez l’humain en 1970 en RDC, alors connue sous le nom de Zaïre, entraîne de la fièvre, des douleurs musculaires et de larges lésions cutanées semblables à des furoncles, et peut être mortelle. La RDC a confirmé plus de 13.000 cas de mpox et 43 décès l’année dernière, et le pays a confirmé plus de 2.000 cas au cours des cinq premières semaines de cette année, soit plus de la moitié des cas confirmés dans le monde. Des cas ont aussi été détectés dans une quinzaine d’autres pays à travers le monde, liés à des voyages effectués dans les zones les plus touchées d’Afrique.
Accidents de la route en zones urbaines: 10 morts et 361 blessés en une semaine
Dix (10) personnes ont trouvé la mort et 361 autres ont été blessées dans 326 accidents de la route survenus, entre le 18 et 24 février, en zones urbaines, a indiqué jeudi un bilan de la Sûreté nationale. Par rapport aux statistiques de la semaine dernière, le bilan fait état d’une baisse du nombre d’accidents (-84), de blessés (-157) et de décès (-14), précise la même source. Le facteur humain demeure, selon les données de la Sûreté nationale, la principale cause de ces accidents (95%), en raison du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse, de la fatigue et du manque de concentration au volant, outre l’état du véhicule. La DGSN réitère, à cet égard, son appel aux usagers de la voie publique à la prudence et au respect du code de la route, rappelant les numéros vert 1548 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24 pour tout signalement.
Saisie d’importantes quantités de carburant et de denrées alimentaires destinées à la contrebande à Adrar
D’importantes quantités de carburant et de denrées alimentaires de large consommation destinées à la contrebande ont été saisies par les éléments de la sécurité de la daïra de Reggane, relevant de la sûreté de la wilaya d’Adrar, lors d’une opération conjointe avec les services des Douanes, a-t-on appris mercredi, auprès de la cellule de communication et des relations publiques de ce corps de sécurité. L’opération a permis la saisie d’une quantité estimée à 4.400 litres de diesel, et 28.120 litres d’huile de Table, 8.000 kg de couscous et de pâtes, en plus de 200 sacs de 25 kg de sucre cristallisé. Cette marchandise a été chargée sur un camion-remorque, a-t-on expliqué. Cette opération reflète la vigilance des forces de sécurité et leur mobilisation pour faire face aux différentes formes de criminalité, a-t-on souligné.