Les agressions de l’armée de l’occupant sioniste sur le Liban s’intensifient contre les civils, reflétant non seulement sa réaction désespérante d’atteindre ses objectifs annoncés et d’autres inavoués, mais aussi la fin de l’impunité de ses responsables criminels avec la décision de la CPI.
En effet, les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Natanyahou et Gallant pour crimes de guerre contre les palestiniens de Ghaza, a été un tremblement de terre, de la vie politique institutionnelle de l’entité sioniste coloniale ainsi que ses alliés occidentaux, notamment les détenteurs du droit de Véto au Consiel de sécurité, à leur tête les États-Unis.
Malgré les appels répétés du Liban et la résistance, à appliquer strictement la résolution 1701 des Nations unies, l’entité sioniste poursuit sa guerre et ses agressions barabares contre le pays de Cèdre, l’occupant israélien exige des conditions pour un éventuel cessez-le-feu, telles le libre mouvement de la reprise de ses attaques quand il le jugera nécessaire. Condition émise avec le soutien de Washington, qui stipule sans ambiguïté, la privation du Liban de sa souveraineté, de l’intégrité de ses territoires et de surcroît de se défendre. Dans un contexte où la résistance libanaise a fini à imposer le cours des évènements sur le terrain et dans les airs, notamment par l’ équation claire «agression de Beyrouth, C’est des missiles de la résistance qui vont pleuvoir sur Tel-Aviv», l’entité sioniste persiste dans ses agressions barbares contre tout le Liban, dont la capitale, Beyrouth. En face, c’est Tel-Aviv et Haïfa, cette dernière ne tardera pas à devenir une ville fantôme, comme les villes du Nord de la Palestine occupée. La résistance libanaise armée, continue de cibler des bases et des usimes de l’armée sioniste, à Hayfa, à Tel-aviv et ailleurs avec des tirs de missiles et des drones,, d’une manière durable et soutenu, en quantité et qualité des opérations, en réponse aux agressions contre des civils libanais. L’horreur de ces agressions s’est encore aggravée vendredi, avec la perte du Dr Ali Rakan Allam, directeur de l’hôpital universitaire Dar al-Amal, tombé en martyr aux côtés de six membres du personnel soignant. La résidence du docteur, située à proximité de l’hôpital, a été directement visée par une frappe sioniste, provoquant une indignation nationale et internationale. Le ministère libanais de la Santé a dénoncé une « attaque lâche et criminelle » qui s’inscrit dans une série de frappes visant délibérément des infrastructures sanitaires et des travailleurs médicaux. Dans la nuit de vendredi à samedi, des raids massifs ont ciblé les quartiers densément peuplés de la capitale libanaise. La région de Basta, au cœur de Beyrouth, a subi une frappe meurtrière qui a entièrement détruit un immeuble résidentiel. Selon un bilan provisoire, 11 martyrs, dont une femme, ont été extraits des décombres, et 23 personnes ont été blessées. Les secours poursuivent leurs efforts, mais le nombre de victimes pourrait encore augmenter face à l’ampleur des destructions. Depuis le début de l’agression sioniste, le ministère de la Santé libanais rapporte un bilan effroyable de 3 645 martyrs et 15 355 blessés. Malgré cela, la résistance libanaise maintient sa détermination. Elle continue de frapper l’entité occupante là où cela fait mal, en défendant une équation stratégique : toute attaque contre le Liban entraînera une riposte immédiate et proportionnée.
La bataille de Khiyam, théâtre d’affrontements héroïques
Les habitants du Liban, confrontés à cette escalade, appellent à une mobilisation internationale pour mettre fin à ces violations flagrantes et faire respecter le droit international. Le Liban, meurtri mais résilient, refuse de céder face à l’agression et demeure un bastion de résistance face à l’oppression. Depuis six jours, l’armée de l’occupant sioniste tente en vain de prendre le contrôle de la ville de Khiyam, au sud du Liban. Dans une bataille épique, la résistance libanaise, inflige des pertes considérables à la brigade 210 de l’armée israélienne, tout en repoussant ses avancées sur tous les fronts. Les affrontements à Khiyam se sont intensifiés ces dernières 24 heures, marqués par des attaques aériennes, des tirs de roquettes et l’utilisation de drones offensifs par la résistance.
Les explosions résonnent encore ce matin à l’ouest de la ville, après une nuit de combats acharnés. Selon des sources sur le terrain, la résistance a mené une offensive de grande envergure avec des essaims de drones, visant des regroupements de soldats israéliens. Ces frappes ont semé la confusion dans les rangs de l’ennemi, provoquant des pertes humaines importantes et forçant leur retraite vers la zone d’Al-Umra, au sud de Khiyam. Malgré des bombardements intensifs et des tentatives d’encerclement, les forces d’occupation n’ont pas réussi à progresser.
Hier encore, les résistants ont ciblé à huit reprises les positions ennemies autour de Khiyam, détruisant notamment une tank « Merkava » près de l’ancien centre de détention de la ville, portant le bilan total des tanks détruits depuis le 17 septembre à 51. Outre Khiyam, les combats se poursuivent dans le secteur oriental, notamment entre les localités de Kfar Kila et Deir Mimas.
Les forces israéliennes, qui tentaient de progresser depuis Tal Nahas, ont été frappées à trois reprises par des tirs de roquettes et des bombardements d’artillerie. Dans le secteur occidental, les résistants ont mené des attaques coordonnées dans les localités de Shamaa, Al-Jabin et Yarine, détruisant une autre tank « Merkava » et infligeant des pertes aux soldats retranchés dans ces zones. Les tentatives de l’armée israélienne de sécuriser ces zones se heurtent à une résistance farouche, marquée par des affrontements nocturnes violents.
La résistance libanaise ne limite pas ses opérations au champ de bataille immédiat. Hier, elle a ciblé 10 positions en Palestine occupée, notamment des bases militaires dans le nord, comme « Shraga » près d’Acre, et des installations stratégiques à Haïfa. Des frappes ont touché des infrastructures sensibles, notamment la base navale « Stella Maris » et des sites militaires à Safed, infligeant de nouvelles pertes aux forces d’occupation. La résistance libanaise a clairement établi les règles de cette confrontation : toute tentative de progression ou d’agression sioniste sera immédiatement contrée par des attaques décisives, qu’il s’agisse de frappes au sol ou d’opérations visant le cœur stratégique de l’ennemi. Alors que la bataille de Khiyam reste indécise, la résilience des combattants libanais continue de défier une armée d’occupation lourdement équipée, mais incapable de briser leur défense. Cette lutte acharnée rappelle que la résistance demeure un pilier fondamental de la souveraineté et de la dignité libanaises.
Un quotidien devenu cauchemar : le désespoir des colons sionistes face aux attaques de la résistance libanaise
Les médias israéliens décrivent la situation des colons du nord de la Palestine occupée comme un « cauchemar sans fin ». Entre alarmes incessantes et drones menaçants, leur quotidien est rythmé par la peur et l’incertitude, marquant une vie de plus en plus insoutenable. Selon un article du journaliste israélien Roy Kays, publié dans Yedioth Ahronoth, les colons du nord vivent dans un état de « désespoir et d’épuisement », contraints de se réfugier fréquemment dans des abris anti-bombes. Hier soir, un simple drone, survolant la région pendant près d’une heure, a suffi à précipiter des dizaines de milliers de colons dans ces abris, notamment dans des zones comme le Galilée occidental, Nahariya, Acre, et même jusqu’aux abords du Mont Carmel. Roy Kays rapporte le témoignage poignant d’un colon de Nahariya : « Nous sommes traumatisés. Même nos chiens ont appris à courir seuls vers les abris dès que les alarmes retentissent. Un dîner peut se transformer en chaos en un instant, dès que nos téléphones s’illuminent de messages d’alerte. » Le journaliste souligne également les conditions difficiles dans les abris, où les colons font état d’un profond sentiment de frustration, d’anxiété, et de divisions internes.
Ces derniers dénoncent également les dégâts causés par les éclats de roquettes sur leurs véhicules et jardins. Mais ce qui les inquiète le plus, c’est la menace des drones, jugés « plus redoutables encore que les roquettes », car ils contraignent des centaines de milliers de personnes à se confiner dans les abris à répétition. À Nahariya, les habitants expriment leur colère face au fait qu’ils n’ont pas été évacués, alors qu’ils subissent des pertes économiques importantes et que les écoles restent fermées, rendant toute vie normale impossible. La ville d’Acre, pour sa part, est décrite comme une « ville fantôme », où cafés, lieux de loisirs et rues sont désertés. « C’est une scène surréaliste », affirme un autre colon, ajoutant qu’il a vu des roquettes être interceptées alors qu’il roulait sur l’autoroute.
Cette situation intervient alors que la résistance libanaise, poursuit ses frappes stratégiques contre des cibles dans le nord de la Palestine occupée. Ces opérations, effectuées en soutien à Ghaza et en défense du territoire libanais, étendent le champ de bataille, plaçant les colons dans un état de peur permanent. Les colons sionistes du nord s’interrogent sur la fin de ce « cauchemar ». Roy Kays conclut que les alarmes et les abris sont désormais au cœur de leur quotidien, tandis que la résistance libanaise continue de démontrer sa capacité à défier l’occupant sur plusieurs fronts. Une réalité insoutenable pour les habitants des colonies, mais qui reflète la détermination de la résistance à protéger sa souveraineté et à soutenir Ghaza face à l’agression israélienne.
M. Seghilani