Hier, lundi, à 15h00, le Conseil de sécurité de l’ONU était appelé à se réunir d’urgence, à la demande de l’Algérie, pour discuter de la situation au Moyen-Orient, suite aux attaques militaires, menées à nouveau, par l’armée d’occupation sioniste contre l’’Iran.
L’annonce en a été faite dimanche par la présidence suisse du Conseil de sécurité. Pour rappel, dans la nuit de vendredi à samedi, l’entité sioniste a mené des attaques contre l’Iran, visant des sites militaires dans les provinces de Téhéran, Khouzistan et d’Ilam. De nombreux pays ont condamné cette agression, comme une « atteinte » à la souveraineté du pays et une violation du droit international, révélant une fois de plus l’isolement diplomatique dans lequel se trouvent l’entité sioniste et son allié inconditionnel, les États-Unis, alors que l’Iran bénéficie d’un large mouvement de solidarité internationale. Faut-il s’attendre à ce que le Conseil de sécurité fasse une exception à la règle qui lui est dictée par le comportement des États-Unis consistant à bloquer par le véto toute résolution condamnant l’entité sioniste? C’est comme si cette instance onusienne n’était pas « autorisée » à sanctionner l’entité sioniste. De leur côté, les dirigeants sionistes ont clairement fait entendre que l’ONU n’existait pas pour eux. Ne se contentant pas de la violation flagrante de la Charte des Nations unies et des principes du droit international, le délégué de l’entité sioniste à l’ONU a déchiré en séance publique la charte de cette institution dont le secrétaire général a été déclaré indésirable en Palestine occupée. En utilisant le droit de véto pour empêcher l’ONU de mettre un terme aux agissements criminels de l’entité sioniste, les États-Unis font effectivement comprendre au monde entier que l’ONU n’est pas « autorisée » à intervenir quand il s’agit de leur instrument sioniste qu’ils ont implanté dans le monde arabe. Le Liban vient de fustiger l’entité sioniste pour son mépris constant du droit humanitaire et international et des résolutions de l’ONU, tout en refusant de rendre des comptes et de répondre aux questions de la communauté internationale. L’entité sioniste et les États-Unis qui la soutiennent sont également sourds aux appels à faire cesser l’agression génocidaire contre Ghaza. Les faits ont montré que les «fuites» d’informations sur un accord en vue ne sont qu’un moyen pour les États-Unis de donner du temps à l’entité sioniste pour poursuivre son agression.
Plaintes du Liban et de l’Irak
Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Émigrés a fait savoir, dans un communiqué, qu’une nouvelle plainte a été déposée dimanche par le Liban auprès du Conseil de sécurité de l’ONU par l’intermédiaire de sa mission diplomatique permanente afin de protester contre les attaques sionistes commises sur son territoire du 15 au 24 octobre.
Il s’agit des agressions continuelles de l’entité sioniste au Liban à travers les incursions militaires terrestres et les meurtres de civils, ainsi que la destruction de quartiers en divers endroits du sud du pays, sous prétexte de s’attaquer à des entrepôts d’armes ou à des quartiers généraux militaires, de même que les attaques contre les soldats libanais, les équipes d’ambulanciers, les journalistes et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), et les frappes aériennes près de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri et de l’hôpital Bahman. Le Liban a également demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de condamner l’invasion de son territoire et les violations de sa souveraineté par l’entité sioniste, et a réitéré son appel à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’il mette pleinement en œuvre la résolution 1701, en commençant par la cessation immédiate des hostilités. Selon un communiqué du porte-parole du gouvernement, l’Irak également a soumis une note de protestation officielle au Secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité contre une « violation flagrante » de son espace aérien et de la souveraineté du pays par l’entité sioniste, pour lancer des frappes contre l’Iran voisin. Le gouvernement irakien a réitéré son engagement total en faveur de la souveraineté et de l’indépendance de l’Irak.
M’hamed Rebah
Accueil À LA UNE AGRESSION CONTRE L’IRAN : Le Conseil de sécurité condamnera-t-il l’entité sioniste ?