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Festival international d’Oran du film arabe : Le long métrage  » Mandoub Eleil » décroche le « Wihr d’or »

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Le long métrage « Mandoub Eleil » du réalisateur saoudien Ali Al-Kalthami a décroché le « Wihr d’or », premier prix de la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe, clôturé jeudi soir.
Ce film raconte l’histoire d’un homme célibataire et troublé, qui se perd chaque nuit, seul et inquiet dans la foule et les rues de Riyad, entre perte d’émotion, perte de son emploi et la livraison des commandes. Toutes les circonstances le poussent à abandonner ses principes dans un monde auquel il ne comprend rien. Le long métrage « Al Murhakun » du réalisateur yéménite Amr Jamal a, pour sa part, reçu le Wihr d’argent, tandis que le Wihr de bronze est revenu au film « Messi Baghdad » du réalisateur irakien Suhaim Omar Khalifa. Onze œuvres de plusieurs pays arabes étaient en compétition pour le prix « Wihr d’Or » dans la catégorie longs métrages, qui ont été évaluées par un jury supervisé par le réalisateur tunisien-français Sami Bouajila. Les consécrations dans la catégorie des longs métrages de ce festival, dont la cérémonie de clôture a vu la présence des autorités locales et des personnalités du cinéma algérien et arabe, ont concerné le prix de la meilleure interprétation féminine pour L’actrice Jordanienne Mona Haoua pour son rôle dans le film « Inchaallah walad », tandis que Samir Hakim a reçu le prix de la meilleure interprétation masculine pour son rôle dans le film « Ardh Al Intiqam (Terre de vengeance) ». Pour la catégorie des courts métrages, le premier prix a été décerné au film « Leni Africo » du réalisateur Tunisien Marouane Labib, avec des mentions spéciales du Jury pour les Films Mauritanien « walidouk ala arjah » (Ton père…probablement) des frères Tolba, le film Irakien « Transit » De Bakir Al Rabii et le film égyptien « Nahnou fi hadja ila moussaadat kaounia » du réalisateur Ahmed Imad. Le prix jury pour la Critique a été attribué au film Algérien » Ardh Al Intiqam (Terre de vengeance) » du réalisateur algérien Anis Djaad avec une mention spéciale pour le film égyptien « Ikhtiar Mariam » du réalisateur Mahmoud Yahia. Pour la catégorie du documentaire-court, le film « Tahtouh » du réalisateur algérien Mohamed Ouali a reçu le Prix du Meilleur film pour cette catégorie en compétition au festival. Le prix du meilleur Film documentaire-long a été attribué au film « Moutaradat Al Dhawe Al Moubhir » du réalisateur Syrien Yasser Guassab, avec une mention spéciale du Jury pour le film « Kapitana » du réalisateur tunisien Houssem Sansa. Plusieurs personnalités ont été honorées, lors de cette cérémonie de clôture, en l’occurrence l’actrice algérienne Fadila Hachemaoui et l’acteur égyptien Fathi Abdelouahab. Dans son allocution de clôture, le commissaire du Festival, Adelkader Djriou, a souligné que cette édition « assez spéciale » était une occasion pour les professionnels du cinéma arabe de « parler, de discuter de la réalité du cinéma, de nos rêves, de nos ambitions et nos aspirations », ajoutant : « Je suis très heureux que le Festival d’Oran s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Avec la détermination et l’amour de chacun, ce rendez-vous à été une véritable réussite ». Pour rappel, plus de 60 films de 17 pays arabes, dont plus de 40 œuvres cinématographiques étaient en lice, dans le cadre de la compétition officielle, et ce, dans quatre catégories : longs métrages, courts et longs métrages de fiction et courts et longs métrages documentaires, dont 10 films algériens, supervisés par des jurys comptant d’éminentes personnalités du septième art. La nouveauté de cette édition résidait dans la présentation d’œuvres cinématographiques en avant-première arabe, africaine et mondiale, avec l’introduction de nouvelles sections, telles que « les Documentaires d’Oran », « les Classiques d’Oran » et « les Spectacles du tapis rouge », le Prix du Jury de la Critique, en plus de l’organisation d’une soirée spéciale pour les familles, intitulée « Cinéma d’animation », ainsi que la programmation d’un colloque sur les « Films restaurés ». En solidarité avec le peuple palestinien, un programme a été dédié à Ghaza avec comme titre « Distance zéro… de Ghaza à Oran », qui comprend la projection de 22 œuvres filmées, réalisées et produites dans la bande de Ghaza. D’autre part, cette édition a célébré le cinéma irakien, outre la programmation d’autres activités.

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