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PERTES MILITAIRES ET ÉCONOMIQUES : L’entité sioniste embourbée dans une guerre d’usure

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La guerre d’usure dans laquelle s’est embourbée l’entité sioniste depuis une année lui coûte cher selon les aveux de ses médias.
Le journal « Haaretz » a parlé des coûts économiques croissants, à la lumière de l’escalade avec le Liban et l’Iran : entre plus de 2 milliards et plus de 5 milliards de dollars, en quelques jours. Le journal estime que l’aide financière des États-Unis, annoncée, est incertaine. Pour rappel, Standard & Poor’s, la plus grande société de notation de crédit au monde, a annoncé, le 2 octobre, une réduction immédiate de la note de crédit de l’entité sioniste, quelques jours après la double réduction des notes de crédit de Moody’s. Selon les médias locaux, la Banque de l’entité sioniste avait précédemment estimé en mai que les coûts résultant de la guerre atteindraient 66 milliards de dollars jusqu’à la fin de l’année prochaine, y compris les dépenses militaires et gouvernementales, comme le logement des milliers de colons qui ont fui du nord et du sud. Cela équivaut à environ 12 % du produit intérieur brut de l’entité sioniste. Cette situation va s’aggraver avec l’escalade aveugle menée par Netanyahou dans son agression contre les Palestiniens et les Libanais, sans espoir de récupérer les prisonniers par la force ni faire revenir les colons dans leurs habitations au nord de la Palestine occupée. Les pertes économiques et financières de l’entité sioniste qui s’ajoutent à ses pertes stratégiques irréversibles sur le terrain et dans la région, se répercutent sur leurs alliés aux États-Unis et les autres pays occidentaux qui cherchent obstinément à refaire la carte du Moyen Orient. La résistance opposée par les combattants palestiniens appuyés par le front de soutien constitué au Liban, en Yémen et en Irak, rendent le projet américano-sioniste impossible à réaliser après une année de massacres de la population palestinienne étendus depuis quelques jours à la population libanaise. Hier, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 41.870 martyrs et 97.166 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la Santé. La même source a fait savoir que l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 45 martyrs et 256 blessés. Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué que le bilan du ciblage par l’armée sioniste des personnes déplacées, dimanche à l’aube, dans l’école Ibn Rushd et la mosquée des martyrs d’Al-Aqsa s’élève à 26 martyrs et des dizaines de blessés. Elles soulignent, en outre, qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Quant au bilan de l’agression sioniste contre le Liban, le ministère de la Santé a indiqué que 2.036 personnes sont tombées en martyres et 9.662 ont été blessées. Sur le terrain, une double attaque comprenant des coups de feu et des coups de couteau à Beer Sheva, menée par un fidaï palestinien, a fait un mort (une femme soldat des gardes-frontières sionistes) et 13 blessés, dont un grave. Cette opération, réalisée la veille de l’anniversaire de l’opération Déluge d’Al-Aqsa,  s’est déroulée en trois points différents de la gare routière centrale de Beer Sheva, au sud-ouest d’El-Qods occupée.  Par ailleurs, selon les médias locaux, l’armée d’occupation sioniste a admis dimanche qu’un soldat avait été tué à la suite de blessures antérieures qu’il avait subies dans la bande de Ghaza. Au Sud-Liban, parallèlement à ses affrontements continus et à ses embuscades contre les forces d’occupation qui tentent d’avancer vers les villages, la résistance libanaise  continue de cibler des concentrations de soldats sionistes avec des missiles et d’attaquer des installations dans le nord de la Palestine occupée. Ainsi, hier, la Résistance a lancé une attaque aérienne avec un escadron de drones  sur la base de maintenance et de réhabilitation «7200», au sud de la ville occupée de Haïfa, atteignant leurs cibles avec précision.
M. R.

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