Accueil À LA UNE AGRESSION SIONISTE CONTRE LE LIBAN : Une situation humanitaire déplorable

AGRESSION SIONISTE CONTRE LE LIBAN : Une situation humanitaire déplorable

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Depuis plusieurs semaines, le Liban est plongé dans une situation de guerre totale, marquée par des bombardements intensifs par les forces de l’armée sioniste.
Ce conflit, d’une ampleur inédite, continue de causer de lourdes pertes humaines et matérielles dans diverses régions du pays. Cette escalade s’est rapidement étendue à d’autres parties du Liban, touchant des civils, des infrastructures médicales, et des institutions critiques. La région de la Bekaa, le sud du Liban et la capitale, Beyrouth, ont été hier à l’aube les cibles principales des frappes israéliennes. La National News Agency (ANI) rapporte que des frappes israéliennes ont visé la région de Sahrmar, située dans la Bekaa occidentale, tuant 5 membres du personnel de la Défense civile affiliés à l’organisation sanitaire islamique. Le bombardement n’a pas uniquement visé des infrastructures militaires, mais également des centres de secours.

105 martyrs dans la plAine dU Beka et le sud de Beyrouth
Le ministère libanais de la Santé a indiqué que 105 personnes sont tombées en martyres dimanche dans des frappes des forces d’occupation sionistes sur le Liban. Les forces sionistes ont mené des frappes dans le sud du Liban, dans la plaine de la Bekaa et dans le sud de Beyrouth, faisant au total plus de 105 martyrs, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé.
En outre, ces dernières 48 heures, 14 secouristes sont tombés en martyrs dans les frappes sionistes, a ajouté la même source.

45 martyrs dans une frappe sioniste près de Saïda
Au moins 45 personnes sont également tombées en martyrs et 70 autres ont été blessées dimanche dans une frappe sioniste près de Saïda, la principale ville du sud du Liban, selon un nouveau bilan donné hier par le ministère libanais de la Santé. « Le nombre des martyrs de l’attaque de l’ennemi (sioniste) sur Aïn al-Delb à l’est de Saïda s’est élevé à 45 et les blessés à 70 », a indiqué le Centre des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé. Un précédent bilan de cette agression a fait état de 24 martyrs.

Déplacements massifs et système de santé débordé
À noter que l’agression sioniste contre le Liban a eu des conséquences humanitaires dévastatrices. Najib Mikati, le Premier ministre libanais par intérim, a déclaré que le nombre de personnes déplacées pourrait atteindre un million dans les prochaines semaines. Des milliers de familles ont fui leurs maisons, cherchant refuge dans des régions plus sûres du pays ou à l’étranger. Les infrastructures sanitaires, déjà affaiblies par la crise économique et financière qui sévit dans le pays depuis 2019, sont désormais au bord de l’effondrement. Les hôpitaux libanais sont saturés, et le manque de matériel médical complique la prise en charge des blessés.

« Les enfants paient le prix de ces circonstances »
Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Salim Owais, a affirmé hier que la situation au Liban, théâtre d’une agression sioniste meurtrière, « est très difficile », notamment pour les enfants qui « paient le prix le plus élevé dans ces circonstances ». Salim Owais a souligné que l’organisation «est présente sur le terrain, que ce soit au Liban ou à Ghaza, et tente par toutes ses forces d’apporter son aide (…). «  Selon le site officiel de l’organisation, Owais a déclaré dans un communiqué de presse : « Dès les premiers jours (de l’agression sioniste), nous avons commencé à fournir des équipements essentiels qui représentaient environ 100 tonnes de matériel médical, et les produits de base sont distribués aux personnes déplacées ». Il a en outre rappelé que « les Nations unies appellent toujours à la nécessité de mettre fin aux conflits dans la région ». Concernant le processus éducatif dans la bande de Ghaza et au Liban, le porte-parole de l’UNICEF a expliqué qu’ « il y a plus de 600.000 enfants à Ghaza qui ont manqué une année d’école, et plus de 45.000 enfants qui ne sont pas inscrits en première année de leur école. Et au Liban aussi, un grand nombre de personnes ont arrêté leurs études à cause de la fermeture des écoles dans les circonstances actuelles ».
Ania N.

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