Accueil À LA UNE LA DÉMARCHE EST LANCÉE : L’entité sioniste sera-t-elle exclue de l’ONU ?

LA DÉMARCHE EST LANCÉE : L’entité sioniste sera-t-elle exclue de l’ONU ?

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Le groupe des ambassadeurs arabes auprès de l’ONU, à New York, va soumettre une demande de gel de la participation de l’entité sioniste au président de l’Assemblée générale des Nations unies, et, à travers lui, à la Commission de vérification des pouvoirs, qui est nommée au début de la session de l’Assemblée générale.
C’est la décision prise par les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mardi au Caire. Les procédures de gel de la participation de l’entité sioniste aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies sont fondées sur le non-respect des buts et principes de la Charte onusienne, le manquement à ses engagements auprès de l’ONU, ainsi que pour la menace qu’elle représente pour la paix et la sécurité internationales.

Une idée de l’Algérie
Le groupe des ambassadeurs arabes auprès de l’ONU va œuvrer à mobiliser le soutien international nécessaire pour la concrétisation de cette démarche, notamment en s’appuyant sur l’avis consultatif historique émis par la Cour internationale de justice (CIJ), le 19 juillet 2024, qui stipule que les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés. C’est une idée de l’Algérie qui n’a eu de cesse d’appeler, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, aussi bien au niveau de la Ligue arabe que dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à resserrer l’étau sur l’occupation sioniste dans les fora internationaux, notamment à l’ONU. Alors que les peuples libres ont déjà dit leur mot sur cette question à travers leurs manifestations massives, un peu partout dans le monde, l’ONU tarde à exclure l’entité sioniste pour le génocide qu’elle commet et qui la disqualifie comme membre de la communauté internationale. Une bonne nouvelle, toutefois : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a demandé à la Chambre préliminaire de la Cour de délivrer « de toute urgence » des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu et de son ministre de la Défense, Yoav Gallant.

L’État de Palestine présent à la 79e session
L’État de Palestine est présent aux travaux de la 79ème session de l’AG de l’ONU, comme en a décidé, en mai dernier, le vote à une écrasante majorité en faveur de son admission à l’ONU. À cette occasion, l’Iran avait jugé qu’«Israël n’a pas démontré qu’il mérite son statut d’État Membre, compte tenu du «génocide auquel il se livre à Ghaza ». L’opération Déluge d’Al Aqsa du 7 octobre 2024 a révélé qu’à travers l’entité sioniste, c’est le nazi-sionisme qui est à l’intérieur de l’ONU. Sachant tout cela, les pays arabes « normalisateurs » seraient avisés de rompre leurs relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Des universités de pays occidentaux l’ont fait.
La 79e session est marquée par le plus grand défi auquel l’ONU n’ait jamais été confrontée : mettre un terme à l’agressivité criminelle de l’entité sioniste contre la population palestinienne à Ghaza, en Cisjordanie dans les territoires occupés en 1948, mais aussi contre les peuples voisins, en Syrie, au Liban, en Irak,… et à son mépris pour le Droit international. Pour rappel, c’est  un haut responsable de l’entité sioniste qui a proposé de lancer une bombe nucléaire sur les Palestiniens à Ghaza, et c’est aussi un dirigeant de cette même entité sioniste qui a appelé à tuer la vie à Ghaza, en coupant la nourriture, l’eau, l’électricité,… ; c’est ce qui est mis en œuvre, en plus des bombardements par l’armée sioniste d’écoles, hôpitaux, mosquées, églises, immeubles, convois humanitaires, assassinant des enfants et des femmes… La première sanction contre l’entité sioniste est de commencer la démarche pour son exclusion de l’ONU. Les pays occidentaux alliés, conduits par les États-Unis, complices du génocide menée par l’entité sioniste en Palestine occupée, voteront non, c’est sûr. Les pays arabes  « normalisateurs » trouveront peut-être une échappatoire, en s’abstenant, mais la majorité des membres de l’AG de l’ONU voteront oui pour l’exclusion de l’entité sioniste. 
M’hamed Rebah

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