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L’OCCUPATION SIONISTE EST JUGÉE PAR LA CIJ D’ILLÉGALE ET CONTRAIRE AU DROIT INTERNATIONAL : Grand jour pour la Palestine 

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Dans son avis consultatif donné vendredi sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967, la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a qualifié d' »illégale » cette occupation.
Cela s’applique aux violations actuelles du droit international par l’entité sioniste par son occupation de territoires palestiniens. Une cinquantaine d’États ont témoigné dans cette affaire, la majorité en faveur de l’autodétermination du peuple palestinien et de la fin de l’occupation sioniste. Pour la CIJ, l’entité sioniste transgresse la Convention de Genève dans ses articles 53 et 64 en occupant les territoires palestiniens. Elle a qualifié d’illégal le déplacement des populations palestiniennes. La CIJ devait aussi examiner : les mesures « visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte » d’Al-Qods. La CIJ demande que l’entité sioniste mette fin à l’occupation dans les plus brefs délais et évacuer définitivement les colonies de peuplement installées dans les territoires palestiniens, en plus de l’indemnisation de la population palestinienne pour tous les dommages causés. Elle a, en outre, considéré que les pratiques adoptées par l’entité sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination. La CIJ a appelé la communauté internationale à apporter son aide à l’Organisation des Nations unies en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l’autodétermination. Pour rappel, le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris Al-Qods. En juin 1967, l’entité sioniste a occupé des territoires palestiniens et arabes ; une occupation qui a été déclarée illégale par les Nations unies. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a indiqué qu’il transmettrait « dans les plus brefs délais » l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a qualifié d’illégale l’occupation des territoires palestiniens par l’entité sioniste, à l’Assemblée générale des Nations unies. « Il appartient à l’Assemblée générale de décider de la manière de procéder dans cette affaire », a précisé son porte-parole dans une déclaration vendredi à la presse publiée sur le site de l’ONU. « Le Secrétaire général réitère son appel urgent à un cessez-le-feu humanitaire » à Ghaza, a-t-il ajouté. De son côté, le Secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheït, a salué vendredi l’avis rendu par la CIJ, soulignant qu’il « représente un pilier juridique » pour faire taire tous les arguments sionistes vides de sens. L’isolement de l’entité sioniste Les avis rendus par la CIJ s’ils ne sont pas contraignants, n’en contribue pas moins, au plan international, à accroître la pression juridique sur l’entité sioniste en même temps que se renforce son isolement diplomatique, particulièrement à partir des séances du Conseil de sécurité où l’Algérie poursuit ses efforts pour imposer en permanence la cause palestinienne dans les débats, même si les puissances occidentales, en tête les États-Unis veillent à ce qu’aucune résolution condamnant les crimes sionistes puisse être votée. Cette activité diplomatique a contribué à identifier les ennemis de la cause palestinienne qui ont été encore une fois démasqués à l’occasion du vote des députés sionistes contre l’existence d’un Etat palestinien, autrement dit contre la solution à deux États. Or, les puissances occidentales ne cessent de faire croire qu’elles sont favorables à la solution à deux États. On sait que les États-Unis ont opposé leur veto au Conseil de sécurité pour empêcher que la question de l’admission de la Palestine à l’ONU soit soumise à l’Assemblée générale et que celle-ci vote en sa faveur. Ainsi, les États-Unis qui clament être pour la solution à deux États, donc pour l’existence d’un État palestinien, ne veulent pas reconnaître cet État et sont contre sa présence à l’ONU.
M’hamed Rebah

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