Accueil Edito Un statut à défendre

Un statut à défendre

0

Le gaz algérien a de beaux jours devant lui ! Au-delà de la richesse que recèle l’énorme potentiel de nos sous-sols qui est une bénédiction divine. Si cette source d’énergie propre garde sa place sur le marché mondial, c’est grâce aux efforts menés par l’Algérie. Sur le plan international entendre. Grâce au lobbying algérien, la « flamme du torchage » du gaz restera allumée pendant plusieurs années encore. Ainsi, l’Union internationale du gaz vient confirmer la position importante de notre pays dans le marché énergétique. Selon un rapport récent de l’UIG, l’Algérie caracole en tête des pays producteurs de gaz en Afrique, alors qu’elle est classée au septième rang à l’échelle mondiale. Aussi bien pour se maintenir au sommet et entretenir ce prestige que pour s’assurer des rentrées pour son économie, l’Algérie a tout à gagner à défendre ses positions sur le marché. A ce titre, les hautes autorités du pays n’ont pas manqué au rendez-vous en assumant le statut de partenaire sûr et fiable, comme qualité dont il jouit auprès de ses clients, européennes en particulier. Sur le plan pratique, la stratégie d’investissement de la compagnie nationale Sonatrach vise à porter la production de gaz naturel, au cours des cinq prochaines années, à 200 milliards de m3 par an. Ce plan répond aux instructions du président de la République, qui avait ordonné d’augmenter le volume des exportations à 100 milliards de m3 par an. Fruit du travail titanesque mené au cours de ces dernières années, la valorisation du potentiel gazier national a fait sensation sur le marché mondial. La situation du marché au lendemain du conflit russo-ukrainien a été une occasion où l’Algérie a démontré ses capacités à pouvoir assurer les besoins de pays européens qui ont subi des coupes de la part du partenaire russe. En parallèle, la nouvelle politique du secteur énergétique a encouragé la diversification des partenaires étrangers. Le meilleur exemple en la matière reste l’Italie, avec lequel l’Algérie a conclu un partenariat stratégique qui a valu au pays de Sergio Mattarella d’aspirer à la position de « hub énergétique » pour l’Europe. Pour le reste, l’Algérie, qui a réussi, début mars 2024, le 7ème sommet du GECF (forum des pays exportateurs de gaz), s’est vue renforcée dans son statut de leader. Non pas seulement pour ses capacités de production en matière d’énergie, mais son aptitude à pouvoir « mener les hommes » pour réguler le marché mondial. D’ailleurs le sommet d’Alger a abouti à plateforme qui a replacé le gaz au cœur des stratégies énergétiques des pays producteurs. Aussi bien pour alimenter le marché mondial que pour réussir la transition vers les énergies renouvelables.
Farid Guellil

Article précédentFNTC : La pièce de théâtre « Ras -El-Aam » remporte la « Grappe d’Or »
Article suivant35.000 HECTARES Y SERONT CONSACRÉS POUR LES CULTURES DU BLÉ ET DES LÉGUMINEUSES : Le méga projet de Timimounen trois étapes