L’administration américaine use de tous les moyens pour leurrer le monde et maintenir son soutien à l’entité sioniste. Les USA qui avaient justifié leur soutien à Israël au lendemain de l’attaque héroïque du Hamas du 7 octobre, par une fake news, de bébés décapités et enfournés, fabriquée par le Mossad, ne semblent pas vouloir se conformer a la légalité internationale. Ils continuent d’être le principal sponsor des assassins des enfants de Ghaza et ils refusent de croire à la triste réalité qui renseigne sur la nature fasciste et génocidaire de l’entité sioniste quitte à user de mensonge pour justifier l’injustifiable. La démission de Stacy Gilbert, un des principaux responsables du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) relevant du Département d’État américain pour protester la falsification d’un rapport du département qui affirme qu’Israël entrave le déversement des aides humanitaires pour la population assiégée de Ghaza et prouve que l’entité sioniste a utilisé des armes en ne tenant pas compte des restrictions imposées par le gouvernement américain et qui limite leur utilisation à des fins de défense. Dans une déclaration au quotidien Britannique The gardian, Mme Gilbert a affirmé qu’elle figurait parmi les responsables ayant rédigé le rapport initial avant qu’il ne soit falsifié. « C’est un document que nous avions établi en nous appuyant sur le Mémorandum 20 (Memorandum National Security NSM 20), qui insiste sur les garanties que doivent fournir les pays bénéficiaires d’armes américaines concernant le respect du droit humanitaire et du droit international et leur engagement à ne pas entraver l’arrivée d’aides aux populations dans les zones de conflit », a-t-elle indiqué. Le rapport rendu public le 10 mai dernier avait établi qu’Israël n’avait respecté aucun de ses engagements en utilisant l’aide militaire américaine en ne respectant pas le droit international. « Seulement et curieusement ce rapport a été changé pour l’expurger de toute preuve pouvant établir qu’Israël n’a pas respecté ses engagements en utilisant les rames que lui avaient fourni les USA », a-t-elle précisé. Le plus étonnant, selon The Gardian est que le rapport dans sa mouture falsifiée, finale ne fait référence à aucune entrave israélienne concernant le déversement des aides humanitaires à la population assiégée de Ghaza, un fait prouvé pourtant sur le terrain par de nombreux rapports d’ONG et d’observateurs étrangers. Il y a quelques jours, un ancien ministre de la défense de l’entité sioniste avait même accusé Netanyahou d’avoir mis sur pied des groupes armés de colons qui avaient pour mission d’intercepter les aides et empêcher leur arrivée aux centres de tri et de distribution à Ghaza mais cela ne semble pas suffire pour l’administration Biden. « Le contenu du rapport est en totale contradiction avec le constat établi par de nombreux experts du département d’État », a indiqué Mme Stacey Gilbert citée par The Gardian qui a indiqué que toutes les preuves mettent en cause l’entité sioniste dans les entraves qui empêchent l’arrivée de vivres et de médicaments à Ghaza. Mme Gilbert qui a démissionné de son poste a indiqué que la communauté internationale ainsi que les experts dans le domaine des affaires humanitaires du département d’État sont convaincus de la responsabilité d’Israël dans la situation humanitaire que vit la population de Ghaza. Elle a indiqué qu’elle rejetait le contenu du rapport du 10 mai en qualifiant son contenu de mensonger tout en affirmant que deux heures après sa parution, elle a dressé un mail à son bureau et à son équipe de collaborateurs pour annoncer sa démission pour protester contre la manipulation d’un document officiel. Commentant cette démission, le Washington Post a indiqué qu’elle révèle des dissensions dans le département d‘Etat après l’adoption du rapport falsifié par le gouvernement américain pour justifier la poursuite d’envoi d’armes pour des milliards de dollars à l’entité sioniste.
Finalement, l’administration Biden qui est le chien de garde de l’entité sioniste au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, a franchi un nouveau pas en usant de mensonge pour justifier l’injustifiable. Cela renseigne sur la nature des deux régimes fascistes qui n’agitent le droit international que pour mieux asseoir leur puissance dans un monde de non-droit.
Slimane B.