La partie ouest de la wilaya d’Oran connaîtra, à partir du 21 mai, une perturbation dans l’alimentation en eau potable (AEP), en raison de l’arrêt total de la station de dessalement d’eau de mer (Sdem) de Chatt El-Hilal, a-t-on appris auprès de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR). « L’arrêt de la Sdem de Chatt El-Hilal, qui alimente la wilaya d’Aïn Temouchent et toute la partie ouest de la wilaya d’Oran, est programmé entre le 21 et le 26 mai, soit six jours », précise le directeur général de la SEOR, Oussama Heleili, ajoutant que « le remplissage des réseaux et des réservoirs nécessite quelques jours supplémentaires, avant de reprendre le programme habituel d’alimentation en eau potable ». « L’eau sera donc coupée jusqu’à une dizaine de jours, si on compte le temps nécessaire pour remplir les réseaux et les réservoirs, d’autant que la Sdem ne reprendra pas, immédiatement, la production à plein régime », a-t-il déclaré. La coupure d’eau touchera ainsi les 7 communes des daïras d’Aïn El-Turck et Boutelilis, en plus de toute la zone ouest de la ville d’Oran, notamment Bouâmama, le pôle urbain Ahmed Zabana, Aïn El Beida, ainsi que les quartiers de Protin, Eckmuhl, Ras El Aïn et Sidi El Houari, entre autres. M. Heleili a souligné l’importance de cette opération de maintenance pour la longévité et le bon fonctionnement de la Sdem, notamment à la veille de la saison estivale, notant que toutes les stations de dessalement effectuent, régulièrement, des opérations de maintenance pour préserver les machines. Un programme de citernage sera mis en place pour alimenter les zones névralgiques, les établissements de santé, notamment, et la population, et ce en coordination avec les comités de quartiers, a-t-on conclu.
Sept morts et 546 blessés sur les routes en 48 heures
Sept (7) personnes ont trouvé la mort et 546 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route enregistrés au cours des dernières 48 heures à travers le pays, indique samedi un communiqué de la Protection civile. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l’extinction de deux incendies, respectivement dans les wilayas d’Illizi et Oran où aucune victime n’a été déplorée, ajoute la même source. Le premier incendie s’est déclaré à l’intérieur d’une station de pompage de pétrole dans la daïra d’In Amenas et le deuxième dans un magasin de stockage de produits textiles dans la daïra d’Oued Tellilat, ajoute la communiqué. Durant la même période, les équipes de secours de la Protection civile sont également intervenues suite à l’explosion d’une bouteille de gaz butane à l’intérieur d’un domicile dans la wilaya de Laghouat ayant causé des brulures à quatre personnes.
Enième report pour le premier décollage avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing
Enième report pour le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing: le décollage est désormais prévu le 25 mai, soit quelques jours plus tard que prévu, afin de « poursuivre l’évaluation » d’une « petite fuite » sur le vaisseau, a annoncé vendredi la Nasa. Le lancement de cette mission vers la Station spatiale internationale (ISS), cruciale pour Boeing et attendue depuis des années, avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l’équipage étaient déjà installés à bord. La raison était alors un problème identifié sur une valve de la fusée, qui a depuis été réglé. Mais dans l’intervalle, une « petite fuite d’hélium » a été détectée sur le module de service du vaisseau lui-même, perché au sommet de la fusée. Le décollage devait jusqu’ici être retenté en Floride mardi, le 21 mai, mais est désormais visé au plus tôt le 25 mai, a annoncé la Nasa, qui a commandé ce véhicule à Boeing il y a dix ans pour transporter ses astronautes vers l’ISS. « Ce délai supplémentaire permet aux équipes de poursuivre l’évaluation » de la fuite, a écrit la Nasa dans un communiqué. Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre temps rentrés à Houston, au Texas, où ils patientent.
L’Afrique de l’Est accueille 4,9 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile
L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a indiqué vendredi que les pays d’Afrique de l’Est accueillaient actuellement 4,9 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile. « La région, comprenant Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud, compte actuellement 4,9 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile. Depuis le début de l’année 2024, environ 153.000 réfugiés sont retournés dans leur pays d’origine », a écrit l’IGAD dans un communiqué publié à Nairobi, la capitale du Kenya. Selon le groupement régional, près de la majorité des réfugiés et des demandeurs d’asile sont originaires du Soudan du Sud, soit plus de 2,2 millions de personnes. En outre, la région accueille plus de 87.000 apatrides au Kenya, en Ouganda et au Soudan du Sud. Les conflits et les catastrophes naturelles ont entraîné le déplacement d’environ 18,4 millions de personnes à l’intérieur de leur propre région. Des pays comme la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud ont connu des conflits qui ont entraîné de nombreux déplacements, d’après les données de l’IGAD. Le conflit au Soudan, qui a débuté à la mi-avril 2023 a déplacé plus de 8,5 millions de personnes, créant ainsi l’une des plus grandes crises de déplacement au monde, a noté la source.
12 personnes tuées par la foudre dans le Bengale occidental en Inde
Au moins douze personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées jeudi par la foudre dans l’Etat indien du Bengale occidental (est), ont annoncé les autorités. Les victimes de la foudre ont été signalées dans le district de Malda, à environ 327km au nord de Kolkata, la capitale du Bengale occidental. Selon les autorités, toutes les victimes se trouvaient à l’extérieur de leur maison et travaillaient dans les vergers et les champs lorsque la foudre les a frappées. Chaque année, au début de la mousson, des centaines de personnes meurent dans des incidents liés à la foudre en Inde.
Netflix s’offre les droits de matches de NFL
Netflix a acquis les droits d’au moins quatre matches de la ligue professionnelle de football américain NFL, une première pour la plateforme qui cherche à se faire une place à part dans le monde du sport. Le service de vidéo à la demande diffusera deux rencontres le jour de Noël 2024 et au moins un match à la même date en 2025 et 2026, selon un communiqué publié mercredi. Selon le Wall Street Journal, Netflix va débourser 75 millions de dollars pour diffuser chacun des deux matches de cette année. Depuis plusieurs années, le géant du streaming multiplie les incursions dans le monde du sport. Mais jusqu’ici, il s’agissait plutôt pour lui de produire des documentaires sportifs ou de créer ses propres événements en marge des grandes compétitions. Il a ainsi lancé les séries documentaires « Drive to Survive » sur la Formule 1, « Break Point » sur le tennis ou « Tour de France: au cœur du peloton » (cyclisme). La plateforme a aussi produit un tournoi de golf, la Netflix Cup, ainsi qu’un match de tennis, baptisé Netflix Slam, entre les Espagnols Rafael Nadal et Carlos Alcaraz. Elle va aussi accueillir, le 20 juillet, la retransmission du match entre la légende des rings Mike Tyson et le boxeur et YouTubeur Jake Paul. En janvier, il a franchi un palier en passant un accord de diffusion sur dix ans avec la ligue professionnelle américaine de catch WWE, moyennant 5 milliards de dollars. Mais Netflix s’était jusqu’ici tenu à l’écart des compétitions traditionnelles, jugeant officiellement leur coût trop élevé. « Il n’y a aucun événement annuel, qu’il s’agisse de sport ou non, qui soit comparable à la NFL en termes d’audience », a expliqué la responsable du contenu, Bela Bajaria, citée dans le communiqué. Quelque 39 des 50 meilleures audiences de l’année 2023 aux Etats-Unis ont été réalisées par des matches NFL, dont les 14 plus importantes.
Angleterre : des millions de litres d’eaux usées déversés dans un lac classé à l’Unesco
Des millions de litres d’eaux usées ont été illégalement rejetés en février dans l’un des lacs les plus connus d’Angleterre, le lac de Windermere, qui se trouve sur un site classé au patrimoine de l’Unesco, selon des documents révélés par la BBC. Les déversements d’égouts dans les cours d’eau et dans la mer font scandale depuis plusieurs années au Royaume-Uni. Selon des chiffres officiels publiés en mars, ils ont augmenté de plus de 50% en 2023. De nombreux lieux de baignade ont dû être fermés en plein été. Et la presse relate régulièrement des cas de baigneurs tombés sérieusement malades. Dernier lieu victime de cette pollution: le lac de Windermere, qui se trouve dans la région de Lake District, dans le nord-ouest de l’Angleterre. L’entreprise United Utilities, qui distribue l’eau et traite les eaux usées dans cette région, a déversé pendant 10 heures en février des eaux non traitées dans ce lac très apprécié des Britanniques, selon la BBC. Ces rejets « sont complètement inacceptables », a réagi le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak, affirmant que si le régulateur du secteur, l’Ofwat, « constate qu’une violation (de la réglementation) a eu lieu, il n’hésitera pas à prendre des mesures de rétorsion, pouvant aller jusqu’à des poursuites pénales ». Selon la BBC, qui a eu accès à des documents de United Utilities, une panne dans la nuit du 28 février a provoqué l’arrêt des pompes principales dans la station d’épuration. Des pompes de secours ont alors déversé les eaux usées non traitées dans le lac pendant 10 heures. Plus de 10 millions de litres d’eaux usées ont ainsi été rejetés, selon la BBC, qui s’appuie sur des sources internes à United Utilities. L’entreprise a affirmé que ce chiffre n’était pas fiable.
