Le vice-président turc, Jaudet Yılmaz, a dénoncé hier les actions d’Israël à Rafah, dans la bande de Ghaza, qualifiant l’attaque menée un jour après l’acceptation par le Hamas d’un accord de cessez-le-feu de “nouveau crime de guerre israélien”.
Sur la plateforme X, Yılmaz a déclaré qu’”Israël, en lançant une offensive terrestre à Rafah dès le lendemain de l’acceptation par le Hamas d’une proposition de cessez-le-feu, ajoutait un autre acte répréhensible à ceux déjà commis dans les territoires palestiniens depuis le 7 octobre”. Il a souligné que “la Turquie poursuivrait ses efforts pour punir légalement les responsables israéliens”. Précédemment, ce mois-ci, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, avait annoncé que la Turquie se joindrait à la reprise de l’affaire portée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice.
L’Afrique du Sud dénonce l’attaque sioniste
L’Afrique du Sud a exprimé son inquiétude quant à l’attaque de l’armée israélienne contre la ville de Rafah, située au sud de la bande de Ghaza, soulignant que cela mettrait en péril le dernier refuge des survivants dans la région. Dans un communiqué publié par le ministère des Relations internationales et de la Coopération en Afrique du Sud, le gouvernement a exprimé sa surprise face à l’ordre donné par les autorités israéliennes d’évacuer Rafah par la force, en préparation d’une éventuelle invasion terrestre. Le gouvernement sud-africain a déclaré être profondément troublé par les événements en cours dans la bande de Ghaza. Le communiqué souligne également l’horreur et la surprise suscitées par l’annonce d’Israël exigeant l’évacuation immédiate de Rafah par une force excessive.
Pékin lance un appel urgent
Le ministère chinois des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole Lin Jian, a appelé Israël à mettre fin à son offensive contre la ville de Rafah, située dans le sud de la bande de Ghaza. Lin Jian a exprimé mardi le souhait de la Chine qu’ Israël réponde aux appels de la communauté internationale en arrêtant ses attaques sur Rafah. Il a également souligné l’importance pour Israël de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une aggravation de la crise humanitaire déjà préoccupante dans la bande de Ghaza.
Sunak s’inquiète des plans d’Israël
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a pris la parole avec une gravité palpable lorsqu’il a exprimé sa préoccupation face aux préparatifs d’une éventuelle attaque d’Israël sur la ville de Rafah, située dans le sud de la bande de Ghaza. Ses mots ont porté le poids de la responsabilité et de l’inquiétude alors qu’il soulignait les conséquences potentiellement désastreuses d’une telle action. Sunak a souligné que cette préoccupation était ancrée dans la protection des civils, nombreux à chercher refuge à Rafah, et dans la reconnaissance de l’importance vitale de cette région pour l’acheminement de l’aide humanitaire vers la population de Ghaza. Il a clairement indiqué que toute incursion militaire risquait d’aggraver une situation déjà précaire, mettant en péril la vie de nombreux innocents et compromettant les efforts humanitaires déployés dans la région. À travers ses paroles, Sunak a cherché à faire comprendre l’urgence de la situation et l’impératif moral de protéger les civils vulnérables. Il a également mis en avant l’engagement du Royaume-Uni à promouvoir la paix et la sécurité dans la région, tout en appelant à la retenue et à la diplomatie pour résoudre les conflits de manière pacifique et durable.
La diplomatie allemande sonne le tocsin
L’Allemagne a exprimé ses préoccupations quant à une potentielle invasion de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, par Israël. Cette mise en garde émane de Catherine Deschauer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à Berlin. Selon Deschauer, Rafah abrite une population de plus d’un million de personnes en situation de grande vulnérabilité, nécessitant une protection et un soutien humanitaire essentiels. Cette affirmation met en lumière les risques élevés qu’une action militaire majeure pourrait entraîner une catastrophe humanitaire dans la région. Cette mise en garde n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans une série d’avertissements antérieurs émanant du gouvernement allemand, notamment de la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock. Ces mises en garde répétées soulignent la gravité de la situation et la nécessité urgente de prévenir une tragédie humanitaire à Rafah. La position de l’Allemagne reflète une préoccupation internationale croissante face à la situation dans la bande de Ghaza et met en évidence l’importance de trouver des solutions diplomatiques et humanitaires pour protéger les civils et prévenir une escalade de la violence.
M. Seghilani