S’il n’est pas question pour nous de s’intéresser à la personne mise en cause, le mode opératoire employé, par contre, si, car il suscite des interrogations qui nous rappelle des pratiques de barbouzes.
Le cyber-activiste algérien Saïd Bensdira, fort présent sur les réseaux sociaux, a été arrêté, samedi, à Paris, par la police française, ont rapporté plusieurs sources concordantes. Ici comme ailleurs, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre en ce que l’information revêt un caractère sensible. A préciser d’emblée qu’il n’est pas question pour nous de s’intéresser à la personne mise en cause, bien que l’on s’interroge tout aussi sur les vrais motifs qui ont présidé à son arrestation par les autorités françaises. Par contre, le mode opératoire employé prête à des interrogations sur les zones d’ombre qui entourent cette arrestation qui nous rappelle des pratiques de barbouzes qui ne répondent à aucun antécédent judiciaire. Deuxième chose qui saute aux yeux, le fait que l’information soit rapportée, comme par magie, par des Marocains, nous amène à croire qu’il y a bien anguille sous roche. Bien entendu, les médias marocains, voix de leurs maitres du Makhzen qui, à leur tour, obéissent au doigt et à l’œil des parrains sionistes, n’ont pas fait tout un tapage médiatique pour nous faire de cadeaux. L’affaire s’apparente à un tissu de mensonges qui est cousu de fil blanc. Des griefs retenus contre Bensedira pour justifier son arrestation « extrajudiciaire » ? « Nos voisins » de l’Ouest « accusent » celui-ci d’être « entré en contact avec des agents algériens infiltrés en France ». Et pour quelle mission donc ? Comme le ridicule ne tue pas, ces mêmes médias évoquent des « assassinats contre des opposants algériens, toutes tendances confondues ». Rien que ça ! La meilleure encore, lorsqu’on entend parler d’ « opérations d’assassinat à mettre sur le dos du Maroc ». Vous comprendriez bien que cette affaire porte tous les indices d’un complot qui vise l’Algérie à travers « la petite personne » de Bensedira. Assassiner les opposants algériens ? Que les tenants et les aboutissants de cette affaire sachent que la justice algérienne ne s’accommode pas des pratiques du Makhzen comme celle d’avoir tué l’opposant Mehdi Ben Barka en octobre 1965 par les services marocains, le tout sous l’œil complice des services français.
Quid des mandats d’arrêt de la justice algérienne ?
Autre indice qui confirme une cabale judiciaire montée de toute pièce par l’axe Rabat-Tel-Aviv et dont Paris a servi d’exécutant, et l’Algérie dans le viseur, le fait que les suppôts du Makhzen, à savoir les Amir Dz, Zitout, Aboud et autres Abdou Semmar applaudissent cette arrestation. Ainsi, donc, sur la base d’informations fournies par les services de renseignement marocains, leurs homologues français ont agi aveuglement, sans qu’il n’y ait aucun mandat d’arrêt sur la base d’un jugement justifiant une quelconque affaire à l’endroit du ressortissant algérien. Autrement dit, le fonctionnement de cette justice française à deux vitesses qui agit sur l’instigation des services marocains qui, eux même, sont soumis, comme tout le monde le sait, au bon vouloir du gourou sioniste. Par ailleurs, le comble du paradoxe c’est cette même justice de l’Hexagone qui ne donne aucune suite à son homologue algérienne qui avait, pourtant, émis plusieurs mandats d’arrêt à l’encontre de personnes condamnées pour terrorisme, subversion, criminalité, cyber-criminalité, escroquerie et chantage…On entend par-là, des chefs et des membres d’organisations terroristes (Mak et Rachad). Dès lors, quel crédit accorder à un système judiciaire aux ordres ? Autrement, pris en otage par la paire makzeno-sioniste qui jure de se venger contre l’Algérie qui représente le dernier rempart contre l’expansionnisme et le colonialisme des temps modernes.
Farid G.