Lors de la cérémonie des césars 2024, des célébrités lauréates ont dénoncé les bombardements indiscriminés contre le peuple palestinien et ont appelé au cessez-le-feu.
En effet, au moment de recevoir son trophée pour «Les filles d’Olfa», classé meilleur film documentaire, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a rappelé au monde que, «70 journalistes sont morts à Ghaza, une enclave interdite», a-t-elle dit, à la presse. Ajoutant que, «c’est complètement hallucinant que de demander à arrêter le massacre d’enfants soit devenu une revendication radicale, on ne va pas se taire, on ne se laissera pas intimider». Soulignant qu’«il faut que le massacre cesse, ce qui arrive là-bas est tellement horrible, personne ne peut dire je ne le savais pas, c’est le premier massacre en live Screen, en direct sur nos téléphones, nous savons, il faut que cela s’arrête ». A son tour, Arieh Worthalter, acteur franco-belge, a remporté le César du meilleur acteur, Il a aussi joint sa voix à celles qui exigent qu’on mette un terme à la folie meurtrière de l’entité sioniste. «Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles le deviennent». Pour cette raison, «je me joins moi aussi à un appel au cessez-le-feu à Gaza, parce que la vie le demande. J’espère qu’une fois cette folie arrêtée et il faut d’abord qu’elle s’arrête, nous aurons tous, ici, là-bas et partout ailleurs le courage d’affronter nos propres démons plutôt que l’ombre de notre prochain».
L. Zeggane
Deux personnes décèdent par asphyxie au monoxyde de carbone à Aïn Yagout (Batna)
Deux personnes sont décédées par inhalation de monoxyde de carbone dans la commune d’Ain Yagout (Batna), selon un communiqué publié hier par la cellule de communication de la direction de wilaya de la Protection civile. Le document précise que les éléments de la Protection civile sont intervenus dimanche, en début de matinée, au village d’Ouled Moumene, dans la commune d’Ain Yagout (Batna) pour évacuer les corps de deux personnes intoxiquées par du monoxyde de carbone émis par un poêle à bois utilisé pour le chauffage, dans une pièce située à l’intérieur d’un atelier de menuiserie. Selon le communiqué, les corps des deux victimes, âgées d’une quarantaine d’années, ont été déposés à la morgue du Centre hospitalo-universitaire de Batna, tandis que les services de sécurité territorialement compétents ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’accident. Pour rappel, les services de la Protection civile de Batna ont enregistré, depuis le début de cette année, la mort de 5 personnes dans des circonstances analogues, au moment où 34 autres ont pu être secourues.
L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache n’est plus
L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache est décédé samedi à Skikda à l’âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de ses proches. Né en 1951 à Dellys (Boumerdes), le défunt s’est illustré par ses créations dans de nombreux domaines de la culture, notamment avec la publication de plusieurs recueils de poésie, dont « Certitude incertaine » (1982) et « Quand la pierre a soif, elle va à la mer » (2015). Il a également à son actif des œuvres romanesques dont « Naufrage rythmé » (1999) et « L’homme qui regarde la mer » (2013) ainsi qu’un recueil de nouvelles dont « La Grotte » (2003). Belkacem Rouache a aussi écrit plusieurs scénarios de séries à succès pour la télévision comme « Pas de Gazouz pour Azzouz » d’Omar Tribèche et « Chahra » de Bachir Belhadj. Il a écrit dans plusieurs journaux sur les arts plastiques et le cinéma et animé des émissions à la Radio nationale, à l’instar de « Couleurs et expressions » (Alwan wa Taabir), consacrée aux arts plastiques, et « Naghmat Bladi » (Mélodie de mon pays) sur la musique algérienne, ainsi que « Cini-Citar » dédiée au cinéma et au théâtre en Algérie. Le défunt activait à Skikda au sein de l’Association « Clacket » pour le cinéma et les arts, où il animait de nombreux ateliers d’écriture de scénario.
Six morts et 209 blessés sur les routes en 24 heures
Six (6) personnes ont trouvé la mort et 209 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route, à travers plusieurs wilayas du pays, a indiqué hier un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès avec quatre (4) décès et deux (2) blessés suite à une collision entre deux (2) véhicules légers survenue sur la RN n 13 dans la commune et daïra d’Aïn El Berd. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à 10 personnes incommodées par le monoxyde de carbone CO, émanant des appareils de chauffage et chauffe bains à l’intérieur de leurs habitations à travers plusieurs wilayas. Cependant, à Batna on a déploré le décès de deux (2) personnes suite à une intoxication par le monoxyde de carbone Co émanant d’un chauffage à bois traditionnel dans un atelier de menuiserie, dans la commune d’Aïn El Yakout. Les éléments de la Protection civile sont intervenus, également, pour l’extinction de (3) incendies urbains et divers à travers les wilayas d’Alger, Tlemcen et Tébessa. En outre, concernant les opérations liées aux intempéries, les services de la PC sont intervenus pour le dégagement de 22 véhicules légers coincés sur les routes suite au cumul de la neige dans les wilayas de Médéa, Bouira, Blida et Batna. Il a été enregistré aussi l’effondrement partiel des murs et toits de trois habitations situées à Alger et Relizane, précise le communiqué, soulignant que des opérations d’épuisements des eaux pluviales ont été effectuées dans la commune de Lardjam, wilaya de Tissemsilt.
Saisie de plus de 400 000 capsules de psychotropes à Constantine
La brigade de lutte contre la grande criminalité relevant de la sûreté de wilaya de Constantine a procédé, la semaine écoulée, à la saisie d’une grande quantité de produits psychotropes, estimée à plus de 400.000 capsules, a indiqué samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). « La brigade du grand banditisme relevant de la sûreté de wilaya de Constantine a mis en échec, la semaine en cours, une tentative d’inonder la région d’une grande quantité de produits psychotropes, et saisi plus de 400.000 capsules qui étaient destinées au trafic illicite », lit-on dans le communiqué. L’affaire débute, selon le communiqué, « avec l’enquête diligentée par les éléments de la même brigade, sous la supervision du procureur de la République territorialement compétent, suite à une opération de vol d’un dépôt de stockage de médicaments. Ainsi, les enquêteurs ont découvert le plan criminel des éléments de ce réseau, ainsi que leur identité, d’autant qu’ils « formaient un dangereux groupe criminel qui s’adonnait au trafic de produits psychotropes », précise la même source.
Plus de 60 kilos de cocaïne saisis à Madagascar
Plus de 64 kilos de cocaïne ont été interceptés par la police malgache dans un entrepôt à Toamasina, dans l’est de Madagascar, selon les déclarations officielles de la police nationale publiées hier. Cette opération fait suite à des renseignements concernant le trafic de drogue à grande échelle dans la région, avec des plans de distribution à travers la capitale et l’ensemble de l’île, a indiqué la police. L’intervention policière a eu lieu le 19 février, lorsqu’une perquisition dans un entrepôt a permis la découverte de 57 sacs en plastique contenant une substance blanche suspecte. Les trois individus propriétaires de l’entrepôt ont été arrêtés sur place et transférés à Antananarivo pour être interrogés.