Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, à l’occasion du 3e sommet du Sud du G77 + Chine, tenu à Kampala, le président Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé le soutien total et inconditionnel de l’Algérie au peuple palestinien pour l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, soulignant que ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés notamment les violations flagrantes du droit international humanitaire restera une marque d’infamie dans la conscience de l’humanité.
Le président de la République a également souligné le lien étroit entre le droit au développement et le droit des peuples à l’autodétermination, conformément aux principes du droit international et aux résolutions de la légalité internationale, des principes que le Groupe des pays du Sud a toujours défendus. Dans le même sens, le président de la République a réitéré « le soutien de l’Algérie aux efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel pour un règlement juste de la question du Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum libre et équitable garantissant au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination ».
La CIJ rend son avis avant fin janvier
Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a confirmé le soutien de l’Algérie à la décision de l’Afrique du Sud de porter plainte contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour avoir mené une guerre de génocide à Ghaza. Dans son discours lors d’une réunion du Comité palestinien du Mouvement des non-alignés en Ouganda, Ahmed Attaf a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités pour mettre fin à la guerre sioniste dans la bande de Ghaza. Après l’Afrique du Sud, le Nicaragua a l’intention de solliciter la CIJ et de déposer un recours contre l’entité sioniste pour empêcher le génocide dans la bande de Ghaza, selon l’agence russe d’information Sputnik. L’entité sioniste a décidé d’imposer un ‘siège total’ à la bande de Ghaza, déjà soumise à un blocus militaire étouffant depuis 16 ans. En outre, les opérations militaires sionistes ont été et sont menées avec des bombardements massifs contre la population civile, y compris des lieux désignés comme habitations, abris, hôpitaux, sites religieux et écoles des Nations unies, ainsi que des itinéraires désignés comme sûrs par l’armée israélienne elle-même, explique la diplomatie nicaraguayenne. De plus, les actions de l’armée sioniste ont été accompagnées de déclarations de plusieurs responsables sionistes qui pourraient indiquer des preuves d’une intention génocidaire, a ajouté la diplomatie nicaraguayenne.Une bataille juridique. Spunik rappelle que fin décembre, l’Afrique du Sud a intenté auprès de la CIJ un procès contre l’entité sionistel qu’elle accuse d’ »actes de génocide » à Ghaza. La première audience sur cette plainte s’est tenue le 11 janvier. La Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique, ainsi que 17 autres pays ont soutenu la requête de l’Afrique du Sud, selon Rapulane Sydney Molekane, représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des organisations internationales à Vienne. La CJI va rendre son avis avant la fin du mois en cours. Par ailleurs, la volonté de l’Allemagne de soutenir l’entité sioniste, accusée d’actes génocidaires dans son procès à la CIJ, montre que Berlin n’a pas tiré de leçon de sa propre histoire, a déclaré Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. « Nous constatons que l’Allemagne a emprunté une voie différente en matière d’interaction avec son passé. « Encore une fois, comme il y a 80 ans, dans les actions du Berlin officiel, les individus sont divisés selon leur nationalité, cela est porté à un nouveau niveau, plus sophistiqué », a indiqué la responsable russe en commentant l’intention de l’Allemagne de s’opposer à la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste.
M’hamed Rebah
