Alors que le monde entier, quasiment, exige à voix haute la fin de l’agression sioniste contre la population de Ghaza, et que la partie libre de ce monde soutient ouvertement la lutte du peuple palestinien contre l’occupant sioniste, les États-Unis, encore appuyés par la Grande Bretagne et, plus ou moins honteusement, par d’autres pays occidentaux, continuent d’alimenter en bombes et en armes, en plus du veto au Conseil de sécurité, une armée sioniste dont les crimes la font qualifier de nazie par les peuples libres.
Avec l’appui des États-Unis et du camp atlantiste, l’entité sioniste poursuivait, hier, pour le 84ème jour, son génocide contre le peuple palestinien. Certains dirigeants de pays occidentaux feignent de se distinguer des Etats-Unis en déclarant ne pas accepter la mort de civils, mais ils ont été les premiers à accourir pour encourager l’entité sioniste à « se défendre », c’est-à-dire à massacrer les bébés, les enfants et les femmes, sous couvert de guerre contre le mouvement palestinien de résistance qui dérange leurs plans dans la région. Les pays occidentaux aident l’entité sioniste en lui fournissant des renseignements qui, en fait, ne lui servent qu’à tuer plus de civils. Ils sont responsables autant que l’entité sioniste des massacres commis à Ghaza.
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza s’est alourdi à 21.320 martyrs et 55.603 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires palestiniennes. Le dernier bilan comprend 210 personnes « dont des familles entières », tombées en martyrs dans des frappes sionistes lors des 24 dernières heures. Cent-cinq journalistes et professionnels de presse sont tombés en martyrs à Ghaza durant la même période, rapportent jeudi des médias.
Une résistance populaire
Pas de négociations pour l’échange de prisonniers sans l’arrêt de l’agression sioniste contre Ghaza, c’est la condition de la résistance palestinienne à toute proposition ou initiative des médiateurs. C’est parce qu’il bénéficie de l’appui de la population palestinienne et de la solidarité de la majorité de l’opinion publique internationale- qui a découvert la nature anticoloniale de la cause palestinienne et y a adhéré spontanément et définitivement- et c’est aussi parce qu’il inflige à l’armée d’occupation sioniste des pertes considérables, que le mouvement de la résistance peut dicter ses conditions. Il y a quelques jours, le journal américain « The New York Times », cité par Al Mayadeen, confirmait que la résistance palestinienne lançait des roquettes sur l’entité sioniste presque tous les jours depuis le 7 octobre dernier, visant « les profondeurs et certaines des plus grandes villes ».
L’entité sioniste, la brutalité de notre siècle
La rapporteuse des Nations unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, citée par Al Mayadeen, a déclaré: « Ce qu’Israël fait aux Palestiniens, en particulier à Gaza, est la brutalité de notre siècle.»
« Un millier d’enfants ont été amputés de membres sans anesthésie, et Israël n’autorise pas l’entrée des anesthésiques à Ghaza, ni de nombreuses fournitures. », a-t-elle fait savoir. Elle a ajouté: « Israël a tué plus de 20 000 Palestiniens à Gaza sous prétexte d’éliminer le Hamas », demandant : « Pourquoi la vie des Palestiniens n’a-t-elle pas d’importance ? Elle a également souligné que « le silence occidental sur ce à quoi les Palestiniens sont exposés, se transforme en complicité ». La même source rapporte que jeudi, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé que l’année 2023 serait « l’année la plus sanglante jamais vue » pour les enfants de Cisjordanie occupée, alors que la violence a atteint des niveaux sans précédent.
L’UNICEF a ajouté que 83 enfants ont été tués en Cisjordanie au cours des 12 dernières semaines, soit plus du double du nombre d’enfants tués au cours de l’ensemble de 2022. De son côté, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a mis en garde, jeudi, contre la « détérioration rapide de la situation des droits de l’homme » en Cisjordanie occupée, appelant l’occupant sioniste à mettre fin à la violence contre la population palestinienne.
M’hamed Rebah