Dans la proclamation marquant sa naissance, rendue publique le 29 septembre 1963, le Front des Forces Socialistes, plus vieux parti de l’opposition en Algérie, a insisté sur la nécessité d’engager le redressement de la Révolution algérienne et d’en assurer la continuité en instaurant un socialisme fondé sur l’adhésion populaire, seule garante de justice sociale et de liberté.
Et depuis, le parti du défunt Hocine Ait Ahmed a travaillé sans relâche pour atteindre cet idéal. Hier, cette formation politique de la mouvance démocratique a fêté ses 60 ans d’existence. Pour les dirigeants du parti, le FFS reste et restera le père fondateur du combat démocratique et historique conforme aux revendications de Novembre 54 et aux résolutions de la Soummam du 20 Août 1956. Les deux principaux textes directeurs de ce parti ouvert au dialogue et à la paix. Pour marquer cet évènement, le FFS a animé, hier, un meeting populaire, au niveau de la salle de cinéma Ibn Khaldoun à Alger pour revenir sur le parcours du parti et ses engagements permanents en faveur de la population et du pays. À l’occasion, de nombreux militants, représentant les différentes structures fédérales du parti dans diverses régions du pays, ont prononcé un discours à l’occasion, dans lequel ils ont exprimé leur fierté pour ce que le parti a réalisé au cours de sa lutte. Une aubaine également pour les dirigeants du parti pour réitérer leur appel à l’ensemble des forces vives à se mobiliser autour de l’État national dont l’initiative allant dans ce sens a été déjà lancée par le parti en direction de la classe politique nationale qui s’identifie dans un projet de pacte national rassembleur et inclusif pour défendre la souveraineté nationale et la consolidation du front interne. Une nouvelle initiative qui vise, selon ses promoteurs, à réhabiliter l’action politique et ses valeurs mais également pour faire face aux mutations internationales et les bouleversements au niveau régional, qui nécessitent l’édification d’un Etat de droits en mesure de défendre ses intérêts avec un front interne fort et solide. Cette feuille de route consensuelle, vise également à transcender les clivages idéologiques, à réhabiliter le politique et la politique et libérer une dynamique pour renforcer l’État national. Pour atteindre tous les objectifs, le parti a déjà engagé des discussions et des concertations approfondies avec la classe politique autour des questions qui engagent l’avenir du pays qui tourne autour de quatre points. Les dirigeants du FFS se sont entretenus, dans ce cadre, avec ceux du MSP, du Front El-Moustakbel, du Parti des travailleurs et Jil Jadid entre autres.
Brahim O.