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AMAR BENDJAMA REMET OMAR HILALE À SA PLACE, SUITE AUX PROPOS MENSONGERS DE CE DERNIER SUR LA QUESTION SAHRAOUIE À L’AG DE L’ONU : L’Algérie a choisi le camp de la justice

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Les représentants du royaume marocain aux Nations unies se succèdent et reprennent, comme ce fut le cas de Omar Hilale, fidèles représentants et défenseurs d’un système colonial en place depuis 1975 au Sahara occidental, les propos insultants dans un discours truffé de mensonges contre l’Algérie.
L’Algérie qui a renouvelé son soutien et réaffirmé, comme d’autres pays des quatre coins du monde, à l’AG de l’ONU, son attachement indéniable aux droits des peuples colonisés à disposer d’eux même. Une posture qu’impose l’histoire du peuple algérien dans sa lutte de libération du joug colonial français comme le stipulent, de surcroît, les textes et la Charte des Nations unies, qui dans son agenda, consacre le Sahara occidental comme question de décolonisation. En effet, au discours propagandiste et insultant du représentant du palais royal et de son Makhzen à l’Onu, Omar Hilale, usant et en se rendant davantage ridicule devant l’AG de l’Onu et de l’opinion internationale, pour la énième fois, sans surprise, de termes « voyous » et de mensonges contre son voisin de l’Est, l’Algérie, l’ambassadeur algérien à l’Onu, Amar Bendjama , a dans le cadre de l’exercice du droit de réponse, invité le diplomate marocain à répondre à la question accablante : « Si au Sahara occidental, l’occupation marocaine en avait réellement fait un paradis, avec ou non l’octroi de l’autonomie, pourquoi donc empêche-t-on ce référendum ? ». Affirmant dans ses réponses, à Rabat que «  chacun son camp » martèle l’ambassadeur Amar Bendjama, il précise que « nous, Algériens avons choisi le camp de la justice, celui de la liberté, de la décolonisation, de l’autodétermination et des droits de l’Homme », a-t-il souligné, au staff de la diplomatie du Makzen à l’Onu, représenté par Omar Hilale, qui a été refroidi après avoir été confronté, aux faits historiques et à la nature fondamentale du conflit opposant le royaume marocain au Front Polisario, sur le Sahara occidental. Dans ses attaques, provocations et ses propos mensongers contre l’Algérie, qui dans son rôle pionnier, non seulement par sa révolution armée pour arracher son indépendance mais aussi dans l’écriture par le sang et l’adoption de la résolution 14-15, consacrant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, Amar Bendjama rappelle, le diplomate, sujet du Roi que « nous Algériens, nous avons choisi le camp de la justice, de la décolonisation, de la liberté, de l’autodétermination et des droits de l’Homme ». Ce qui ne peut pas être dans le cas du Maroc, qui lui persiste à faire perdurer son occupation, de la dernière question de décolonisation sur notre continent, alors que celui-ci et à sa tête l’Algérie ainsi que des pays à travers le monde, appellent à en finir avec les systèmes politiques coloniaux, celui au Sahara occidental et en Palestine. Il faut voir aussi, que dans sa rage contre l’Algérie, le pseudo diplomate qu’est Omar Hilale, qui depuis des années d’exercices au sein de l’Onu n’a pas réussi à se doter de la culture diplomatique et donc de son lexique et exigences, secoué par les nombreux discours de présidents et de hauts représentants des gouvernements des pays membres de l’Onu, dont l’Algérie, ayant réaffirmer à la tribune de l’AG de l’Onu, leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination comme le stipule le droit international. Omar Hilale qui ne perd pas de vue , lui représentant de la diplomatie du royaume de Mohamed VI, que le Roi trace sa politique étrangère de bout en bout, est absent du trône et des tensions secouent le royaume sur fond de la succession en vue, n’a eu que le recours à un numéro de répétition et ainsi se voir répéter, la semaine passée, devant l’AG de l’Onu , un discours hostile et des propos mensongers qu’il a eu à tenir depuis qu’il a été envoyé par Mohamed VI, à l’Onu.

C’est une question de décolonisation, point barre !
Le chevronné diplomate algérien a rappelé, dans son droit de réponse, aux discours propagandistes au sein de l’Onu, le fondement juridique de la question du Sahara occidental comme territoire sous occupation et dont le peuple est empêché d’exercer son droit légitime et inaliénable à l’autodétermination. Il a rappelé devant l’Assemblée générale, «  que la question du Sahara occidental est traitée par l’ONU comme « une question de décolonisation » et qu’elle le restera , a-t-il poursuivi « jusqu’à la mise en œuvre complète de la Résolution 1514 et le parachèvement du processus de décolonisation de ce territoire ». Lequel territoire qui par la fin du dernier système colonial en Afrique, notre continent comme, le soulignent, pour rappel, l’Union africaine, les pays et opinions africains, l’indépendance du Sahara occidental sonnera la fin effective de la colonisation de toute l’Afrique. Pour enfoncer davantage le sujet du roi, qui représente sa politique étrangère, au sein de l’Onu et inscrivant en tête de ses priorités, la défense de son système politique colonial au Sahara occidental, le diplomate Amar Bendjama puise dans les faits historiques et politiques qui accablent non seulement le royaume marocain mais aussi ceux qui dans leur soutien dans sa fuite en avant par son refus de se plier à la légalité internationale, font perdurer un système banni par les luttes des peuples, la force du droit international et de surcroît les droits de l’Homme, dont le droit à la terre, l’indépendance et la liberté qui sont incompatibles avec tout système colonial, broyeur de nature des droits de l’Homme. Le Représentant permanent de l’Algérie a, en effet , rappelé le fait historique indéniable que le Maroc ne peut ignorer , même si Omar Hilale est frappé, d’amnésie que « le Maroc qui prétend aujourd’hui disposer du territoire du Sahara occidental, avait consenti, au début de son occupation, de partager ce territoire avec la Mauritanie ». L’ambassadeur Bendjama pour étayer sa déclaration devant l’AG de l’Onu, et pour accabler davantage Hilale et le royaume marocain n’a pas manquer de rappeller, que « l’accord actant ce partage existe bel et bien et il est même enregistré au niveau de l’ONU ». Un rappel qui sonne comme un rappel à l’ordre à Omar Hilale et son staff qui persistant à s’appuyer sur des mensonges pour discourir au sein de l’Onu, contre l’Algérie, pensent en vain gagner en audience ou frapper la crédibilité de l’Algérie, qui se voit, faut –il le noter, d’une manière régulière, être mandatée ou bien élue, dans les différents organes de l’Onu, pour ne citer, que son mandat de deux ans, dès janvier prochain, de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité onusien. En outre, et en réponse aux accusations marocaines traitant le Front Polisario « d’organisation terroriste », Bendjama a fait remarquer que « tous les mouvements de libération ont été diabolisés et traités de la sorte par les colonisateurs », faisant observer, que même le Front de Libération Nationale de l’Algérie (FLN) « avait été traité de groupe terroriste ». Indiquant que « cela ne trompe personne car tous les pouvoirs hégémoniques ont toujours tenté de diaboliser les résistants et les militants de la liberté », Amar Bendjama affirme que « cela ne convainc surtout pas le SG de ONU qui vient encore de recevoir le SG du Front Polisario, le président Brahim Ghali, il y a une dizaine de jours » a-t-il relevé. Et à cette occasion de son droit de réponse, l’ambassadeur n’a pas manqué de rappeler la position exprimée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et donc à Omar Hilale de réécouter encore une fois, au sein de l’Onu que « l’Algérie clame encore une fois du haut de la tribune de l’Assemblée générale son soutien sans faille aux peuples qui vivent encore sous domination étrangère et que le soutien à la quête de libération des peuples sous occupation tire son origine et sa raison d’être de notre histoire et de notre lutte de libération nationale ». « Chacun son camp », martèle-t-il. « Nous, Algériens avons choisi le camp de la justice, celui de la liberté, de la décolonisation, de l’autodétermination et des droits de l’Homme » précise l’ambassadeur de l’Algérie auprès de l’Onu, Amar Bendjama.
Karima Bennour

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