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ALGER A EU LE CŒUR NET : Pas de normalisation de la Libye avec l’entité sioniste

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Un membre du Conseil présidentiel libyen a confirmé à Slimane Chenine, l’ambassadeur d’Algérie dans ce pays, que la Libye, au plan officiel et au niveau populaire, est hostile à la « normalisation » avec l’entité sioniste. Il a confirmé également l’attachement du Conseil présidentiel à la cause palestinienne. Samedi, le parquet libyen a annoncé la formation d’une commission spécialisée chargée d’enquêter sur la rencontre de la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla Mangoush avec son homologue de l’entité sioniste Eli Cohen. Le procureur général a pris cette décision pour enquêter sur l’étendue des dommages qui ont frappé les intérêts de l’État libyen, sur la base des rapports des services de renseignement. C’est un média sioniste qui a révélé que Eli Cohen a tenu une réunion secrète dans la capitale italienne, Rome, avec Najla Mangoush, sous l’égide d’efforts du ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani.. Selon ce média, cette rencontre était la première entre les deux ministres, dans le but de discuter des possibilités de coopération et de relations entre la Libye et l’entité sioniste. À la suite de ce fait, Mangoush a été démise de ses fonctions et aurait fui le pays pour se réfugier en Turquie. La commission des Affaires étrangères de la Chambre libyenne des représentants a appelé à imposer des sanctions les plus sévères à l’encontre de la ministre. Dans la capitale, Tripoli, une manifestation a eu lieu devant le siège du ministère des Affaires étrangères pour protester contre cette réunion. L’annonce de la rencontre entre la ministre des Affaires étrangères de Libye et son homologue de l’entité sioniste avait été précédée de rumeurs sur une tentative de pousser la Tunisie vers la normalisation avec l’entité sioniste. Le président tunisien Kais Saied a été très clair à ce propos. Il a déclaré à des ambassadeurs étrangers- Serbie, Iran, Irak et Turquie- qu’il a réunis à Tunis, que le mot « normalisation » n’existe pas pour lui. Au contraire, le président tunisien a insisté sur la reconnaissance de El-Qods comme capitale d’un État palestinien indépendant, sur le droit au retour des réfugiés palestiniens et pour le rétablissement des droits du peuple palestinien sur « l’ensemble de la Palestine. À la mi-août, le président Abdelmadjid Tebboune avait reçu le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, envoyé spécial porteur d’un message de Kaïs Saïed, président tunisien. L’audience qui s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, aurait été consacrée, selon des indications données par la suite par des médias tunisiens, à rassurer l’Algérie quant à la position de la Tunisie hostile aux Accords d’Abraham parrainés par les États-Unis, qui ont amené quelques pays arabes à « normaliser » leurs relations avec l’entité sioniste. Les autorités algériennes savent maintenant que ni la Tunisie ni la Libye ne rejoindront ce processus qui vise à enterrer la cause palestinienne.
M. R.

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