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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE FAIT SON BILAN : « 70 à 75% de mes engagements sont réalisés »

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Dans sa rencontre périodique avec les représentants des médias nationaux, qui a été diffusée, samedi soir, sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué plusieurs questions nationales, régionales et internationales.

Le chef de l’État a affirmé, à l’occasion, qu’environ 75% de ses 54 engagements portés dans son programme électoral lors de l’élection présidentielle de 2019 qu’il avait remportée face à ses concurrents, avaient été réalisés sur le terrain, en attendant l’exécution des engagements restants, indiquant avoir réussi, dans le cadre de l’édification de l’Algérie nouvelle, à renforcer la souveraineté de l’État pour défendre les intérêts du citoyen.

Un défenseur de la classe moyenne
À propos du soutien et de la préservation du pouvoir d’achat des Algériens, le président Tebboune, a estimé que la classe moyenne est la base stabilisatrice du pays d’où la nécessité de défendre ses intérêts, tout en réaffirmant l’engagement de l’État à œuvrer à satisfaire les revendications sociales de ses citoyens avec ses propres moyens.
À ce propos, le Président s’est dit satisfait des mesures prises pour protéger le pouvoir d’achat des Algériens, lesquelles restent tout de même « insuffisantes », réitérant, par la même occasion, son engagement à ce que l’augmentation des salaires atteigne un taux de « 47% à 50% d’ici 2024 ».
Il a rappelé, dans ce registre, les mesures prises depuis 2021 au profit des travailleurs et des personnes à faible revenu, indiquant que l’Algérie avait franchi un pas qualitatif en matière de développement et de préservation du caractère social de l’État.

La spéculation, œuvre de la Issaba
S’agissant justement de la spéculation qui porte atteinte aux petites bourses, créant des pénuries et par conséquent des tensions sociales, le président Tebboune, a indiqué que les résidus de la Issaba (bande), tentaient, toujours, de semer l’anarchie au sein de la société à travers la spéculation délibérée sur les prix. « Les résidus de la Issaba disposent, aujourd’hui, de fonds colossaux et ont même tenté d’acheter les consciences », a déclaré le président de la République, assurant ne pas exclure que « certaines personnes sont soutenues par des membres de cette Issaba, qui cherchent à semer l’anarchie et l’instabilité dans le pays, en spéculant sur les prix des produits alimentaires et en portant atteinte au pouvoir d’achat des citoyens ».

« Celui qui a volé doit payer, c’est aussi une question morale »
Pour contrer les complots ourdis de cette Issaba, le président Tebboune a appelé les Algériens à défendre l’unité nationale, mettant en garde contre « les oiseaux de mauvais augure » qui vouent une haine à l’Algérie et qui prédisaient une explosion de la situation en Algérie.
Dans ce cadre, le président de la République a insisté sur l’impératif de moraliser la vie publique de la société, ce qui a déjà été fait à travers la révision de toutes les lois et le châtiment de toute personne portant atteinte aux constantes nationales.
S’agissant des appels émanant de certains partis politiques appelant à la libération des personnes impliquées dans des affaires de dilapidation et de détournement de derniers publics vers l’étranger si elles coopèrent pour leur récupération, le chef de l’Etat est catégorique sur cette question, assurant que « celui qui a volé doit payer » car, pour le Président, au-delà de l’aspect financier lié à ces affaires de corruption, il s’agit aussi d’une question morale. Sur les activités des résidus de cette bande qui cherchaient à revenir aux commandes notamment à travers l’Assemblée nationale, le président Tebboune, a fait savoir, que les investigations menées dans le cadre des dernières élections des assemblées élues, notamment l’Assemblée populaire nationale (APN), avaient révélé « la tentative de la Issaba (bande) de présenter 750 candidats corrompus pour accéder au Parlement ».

Révision prochaine de la loi sur les partis politiques
Évoquant ses rapports et ses projets pour les partis politiques, le chef de l’État a annoncé la révision prochaine de la loi relative aux partis politiques, soulignant que les partis « sont libres de tracer leurs propres programmes politiques, mais doivent avoir pour dénominateur commun, l’unité nationale et la Déclaration du 1er Novembre, qui appelle à l’édification d’un Etat démocratique et social ». « Tout ce qui est de nature à renforcer le front intérieur et qui relève de la ligne nationale est le bienvenu » a-t-il soutenu, appelant, dans ce cadre, les partis politiques à « en finir avec les vieilles méthodes » dans l’activité partisane pour se focaliser sur « l’action efficace reposant sur la mobilisation des militants dans la rue, qui, depuis le Hirak authentique et béni, ne saurait être déviée de sa trajectoire ».

L’anglais, langue des chiffres et des sciences
En réaction à certaines voix émanant de certains partis politiques qui critiquent l’apprentissage de l’anglais à partir du cycle primaire, estimant qu’il s’agit d’une précipitation, le chef de l’État a rappelé que cette question s’est toujours posée, et qu’il ne s’agit nullement d’une précipitation ; mais d’un choix pour rester au diapason avec l’évolution qui s’opère à travers le monde. « Nous voulons aller vers les startups et s’ouvrir au monde.
C’est l’anglais qui domine car elle reste la langue des chiffres et des sciences », a-t-il dit, à ce sujet, rappelant, par la même, que les parents d’élèves n’ont émis aucune réserve sur cette question.
Brahim O.

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