La culture des céréales, en développement à Blida, occupe actuellement une superficie de plus de 3.300 hectares (ha) contre 2855 précédemment, a-t-on appris dimanche auprès de la Direction locale des services agricoles (DSA).
« La culture céréalière est concentrée dans la partie Ouest de la wilaya, notamment dans les communes d’El Affroun, Mouzaia, et Ain Romana, outre certaines communes de la partie Nord, dont Boufarik et Chebli », a indiqué à l’APS Hadjira Belgherbi, ingénieur d’Etat au service Appui technique et Organisation de la production à la DSA. En dépit de l’augmentation de la superficie céréalière, les services de la DSA prévoient une « baisse de la production » comparativement à la campagne écoulée, ayant pour cause le « stress hydrique qui a négativement affecté la filière, vu que les céréaliculteurs ne possèdent pas de puits pour l’irrigation agricole », a-t-elle déploré. Mme Belgherbi a expliqué l’absence de sources pour l’irrigation des cultures céréalières, précisant que contrairement à la filière arboricole, la « nature de la filière céréalière qui ne nécessite pas une irrigation régulière se su ffit, sauf situation climatique exceptionnelle, des apports pluviaux enregistrés généralement de la mi-mars à la mi-avril ». À noter que face aux changements climatiques et au manque de précipitations, l’Office national d’irrigation et de drainage (ONID) a mobilisé deux millions de M3 d’eau pour l’irrigation agricole, au profit de chacune des wilayas de Blida et de Tipasa, a fait savoir la même responsable. Interrogée sur l’impact des pluies, enregistrées actuellement dans la wilaya, sur la production des céréales, Mme. Belgherbi a souligné qu’il est « impossible, pour l’heure, d’avancer des prévisions dans ce sens et qu’il faudra attendre la fin du mois en cours pour se prononcer ». « Ces pluies ont notamment profité aux surfaces cultivées tardivement », a-t-elle, néanmoins, précisé.