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Opérette « Tahia El-Djazaïr » : Les enseignements du « 1er Novembre » fièrement portés par la jeunesse

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« Tahia El-Djazaïr », une opérette à la créativité prolifique, riche en couleurs, a été présentée, lundi soir à Alger, par une pléiade de chanteurs et danseurs, qui ont réussi à porter le message des valeureux Martyrs et Moudjahidine, pour que vive l’Algérie libre et indépendante.

Présenté à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El-Feth (OREF), le spectacle s’est déroulé en présence des conseillers du président de la République, aux Relations extérieures, Abdelhafid Allahoum, aux Archives et la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi et au Cinéma et à l’Audiovisuel, Ahmed Rachedi, ainsi que plusieurs membres du gouvernement dont, le ministre des Moudjahidine et Ayants droit, Laïd Rebiga et sa collègue de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji. Le nombreux public présent a pris part à un voyage au cœur de l’histoire de la glorieuse Guerre de Libération nationale, restituée, 75 mn durant, dans un spectacle de haute facture qui a allié la vidéo à la chanson et la danse, brillamment mis en scène par Nadjib Oulebsir, aidée par la jeune Safia Boukerche. Portée par la fraîcheur d’un élan de jeunesse époustouflant de rythme et d’énergie, « Tahia El-Djazaïr » entretien la dualité entre le bien et le mal, mettant en valeur la détermination et la bravoure de toutes ces femmes et ces hommes qui, au péril de leurs vies, ne juraient que par le combat libérateur pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Dans une ambiance de grands soirs, des chants patriotiques et révolutionnaires ont retenti sur la scène de la salle Ibn Zeydoun qui a notamment vu se succéder, Salim Chaoui, Djelloul Marga, Nada Rayhane, la Chorale Icosium dirigée d’une main de maître par Mohamed Mehanek, ainsi que plusieurs danses contemporaines, dirigées par la chorégraphe de talent Khadidja Guemiri. Cheïkh El-Hattab, Nadia Guerfi, Mounia Aït Meddour, Hassiba Amrouche et le duo Manal Gherbi et Abdou Driassa, soutenus par le clarinettiste Youcef Guemat et Amine Dehane qui a signé tous les arrangements des pièces présentées dans différentes cadences du terroir national, ont donné, avec l’apport de tous les autres artistes une empreinte de jeunesse à ces célébrations. Les chanteurs ont entonné entre autres pièces, « Raha D’mouâï salet », « Thawratou el-Ahrar », « Tiyara sefra », « Aâtouni weldi », « Essem’hili a lemima », « Al-Khir Inou » (d’Idir, avec les intonations de Taos Amrouche), ou encore « El-Hamdou lil’Allah ma b’kach istiâmar fi bladna ». Dans l’euphorie du moment, le spectacle a pris fin avec deux hommages rendus par Abdelhafid Allahoum et Laid Rebiga, à, Meriem Mokhtar et Ouali Ait Ahmed, deux révolutionnaires qui ont livré leurs témoignages sur la détermination inébranlable de leurs frères et sœurs de combat, malgré l’atrocité de la guerre dans les maquis. Organisée par le ministère des Moudjahidine et Ayants droit, dans le cadre de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale, placé sous le slogan, « Épopée d’un peuple, fierté d’une Nation », l’Opérette « Tahia El-Djazaïr » a été programmé à l’OREF pour une représentation unique.

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