Citant des sources algériennes, le site d’information « Al Arabi Al jazaîri » a indiqué qu’Alger n’exclut pas l’implication du makhzen dans la dernière attaque de routiers algériens au nord du Mali.
Le site rappelle que la zone dans laquelle s’est déroulée l’attaque, perpétrée par des individus a bord de motos, connait une forte présence des groupes armés dont les liens avec différentes parties et réseaux divers sont inextricables. Il rappelle que des parties, aussi bien sur le plan régional, qu’international veulent entrainer l’Algérie dans un conflit ouvert dans la région du Sahel. C’est ce qui renforce la piste mettant en cause le Makhzen marocain qui ne se cache plus pour exprimer clairement sa haine envers l’Algérie. Le site révèle que des parties qui ne veulent pas voir l’Algérie, développer ses échanges commerciaux avec le Mali et qui veulent réduire son impact et sa présence dans la région auraient des liens avec cette attaque intervenue au nord du Mali, non, loin des frontières avec la Mauritanie. Il faut savoir que la région du nord du Mali est le théâtre d’une intense activité terroriste depuis le désengagement de la France et sa force Barkhane. Les autorités de Bamako n’ont pas hésité, il y’a quelques temps de citer une activité hostile de l’ex-puissance coloniale dans cette région qui a connu une recrudescence de l’activité de groupes armés liés au grand banditisme et au terrorisme international. Ces individus qui se déplacent dans toute la région du Sahel sont à la tête de tous les trafics. Il y’a quelques mois, les autorités maliennes avaient fait appel au groupe privé russe de sécurité Wagner pour assurer la sécurité de certains sites stratégiques. Cette initiative avait été critiquée aussi bien par Paris que ses alliés européens qui avaient opté pour un raccourci qui ne renvoie pas à la véritable nature des enjeux qui minent la région du Sahel, pour critiquer une tentative russe, qui venait d’engager son armé en Ukraine, de vouloir s’installer dans la région de l’Afrique.
La main du Makhzen dans les tentatives de semer le désordre au nord du Mali et dans la région du Sahel est évidente dans la mesure où depuis la tentative marocaine, avortée, de faire admettre Israël en qualité de membre observateur à l’Union africaine, ses attaques contre les États membres qui ont rejeté la proposition se sont exacerbées. De plus, cette attaque rappelle étrangement celle intervenue le 1er novembre 2021, contre un convoi commercial algérien au nord des frontières du Sahara occidental avec la Mauritanie et qui avait fait 3 morts parmi les conducteurs algériens. L’attaque perpétrée par un drone n’a jamais été condamnée par le Maroc dont la responsabilité a été largement établie par les témoins de l’attaque et les indices relevés sur les lieux. Depuis son alliance avec Israël, le Maroc est devenu l’agent- à tout faire pour les forces hostiles au sionisme et aux intérêts des anciennes puissances coloniales dans la région du Sahel et le nord de l’Afrique. Le crime contre l’humanité commis contre des migrants subsahariens aux portes de l’enclave espagnole de Mellila est une autre preuve de sa véritable nature de système factotum prêt à se mettre au service du plus offrant.
Slimane B.
