Accueil ACTUALITÉ SONATRACH : 50 milliards USD de recettes fin 2022

SONATRACH : 50 milliards USD de recettes fin 2022

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Jeudi à Oran, en marge de la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer à Cap Blanc, dans la commune d’Aïn El Kerma, dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran, le président Abdelmadjid Tebboune n’a pas tari d’éloges sur le rôle de Sonatrach qu’il a définie comme « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale ». Sonatrach est « le bouclier qui protège l’Algérie après ses forces armées, les militants et les citoyens », a affirmé le président de la République qui a adressé ses sincères remerciements à tous les travailleurs de Sonatrach pour leurs efforts et leur patriotisme, soulignant que l’histoire retiendra que cette société nationale a permis à l’Algérie de « faire entendre sa voix haut et fort et garder la tête haute dans une conjoncture très sensible ».
En 2022, le niveau des recettes des exportations algériennes en hydrocarbures sera plus élevé que le niveau atteint en 2021. C’est la prévision annoncée, jeudi à Oran, par le P-DG du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, lors de la présentation devant le président Abdelmadjid Tebboune, des principaux projets réalisés durant la période allant de 2020 à 2022. Les recettes des exportations algériennes en hydrocarbures devraient atteindre les 50 milliards de dollars vers la fin 2022. En 2021, elles ont été de 35,4 milliards de dollars, soit déjà en hausse de 75% par rapport à l’année 2020. C’est une tendance haussière qui se dessine et qui est appelée à se poursuivre dans les prochaines années au vu des indications données par Toufik Hakkar. En 2021, grâce à une conjoncture favorable, les exportations de gaz ont augmenté de 54% à travers les gazoducs et de 13% par processus de liquéfaction. En outre, les cours du Sahara Blend ont connu une augmentation de 68% à la fin du mois de mai 2022 par rapport à la même période en 2021. On sait qu’ils se sont maintenus à un niveau au-dessus des 100 dollars par la suite. Hier, par exemple, à plus de 111 dollars, les cours du Brent étaient en hausse, «les craintes sur une offre de brut insuffisante pour faire face à la demande pendant l’été prenant le pas sur celles d’une récession, dans un contexte d’inflation», ont expliqué les experts. Il y a également les 35 nouvelles découvertes d’hydrocarbures enregistrées durant la période allant de 2020 à 2022, dont 34 découvertes en effort propre, d’un volume global de 307 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).

Réduire l’investissement dans le gasoil
S’agissant des projets d’investissement, Toufik Hakkar a fait savoir que plus de 7 milliards de dollars avaient été investis dans nombre de projets en cours de réalisation, lesquels contribueront à la production de 20 millions de TEP/an, en sus de 5 milliards de dollars investis dans des projets entrés en vigueur depuis 2020, contribuant à la production de 10 millions de TEP/an. Le développement du raffinage et de la pétrochimie connaît un succès scindé en 4 dimensions: valorisation des ressources locales, attrait des partenaires, garanties de la capacité concurrentielle des projets et choix des projets. Après avoir suivi l’exposé sur les réalisations les plus importantes du groupe Sonatrach depuis 2020, le Président Tebboune a insisté sur la révision de l’investissement en matière de production de gasoil, soulignant que la tendance mondiale se dirige vers la réduction de l’utilisation de ce type d’énergie. Il faut étudier cette question avec les ministères des Transports et de l’Energie « afin que l’investissement ne soit pas vain dans la production de ce type de carburant », a-t-il précisé. Les efforts de Sonatrach dans la fabrication de produits que l’Algérie importait jusque-là ont été salués par le président de la République. C’est là une marque d’adhésion à « la nouvelle politique de consolidation de la production nationale, parallèlement à la réduction des importations, sauf en cas de nécessité », a souligné le président Tebboune.
M’hamed Rebah

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