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LE JOURNAL ESPAGNOL « ECSAHARAUI » DANS UNE TRIBUNE : « Le président Tebboune a redonné à l’Algérie son prestige » 

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Le grand retour de la diplomatie algérienne sur les scènes régionale et africaine ne peut ne pas être évoqué, comme peut en témoigner ses actions et exploits retentissants qui ont permis le rétablissement des règles fondamentales régissant les relations et le droit international. L’Algérie, par ses positions de principes liées, par exemple, aux droits des peuples colonisés dans leurs terres à l’autodétermination, a forcé le respect de bien de pays réticents à l’idée de s’accommoder des résolutions de la communauté internationale inhérentes au règlement des conflits.
Ce retour de l’âge d’or de la diplomatie algérienne a été accompli en moins de trois ans, sinon a réparé une carence de 20 ans d’absence sur la scène internationale. Soit depuis l’élection du président de la République à la tête de l’État, écrit le journal espagnol « Ecsaharaui », dans une tribune d’analyse publiée, lundi dernier, sur son site internet. « Après environ 20 ans d’absence, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a, en moins de trois ans et malgré la pandémie, redonné à l’Algérie son prestige et sa considération sur la scène internationale et l’a replacée dans ses positions traditionnelles qu’elle a toujours occupées et qui faisaient d’elle la puissance la plus importante du continent africain », aborde d’entrée cet article qui n’a pas manquer de rappeler le travail de fourmi accompli sur le terrain par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et son successeur en poste, Ramtane Lamamra. Le rôle de l’Algérie dans le retrait du statut d’observateur accordé à l’entité sioniste lors du dernier sommet de l’UA a été, en effet, d’une telle démarche forte qui a réaffirmé son poids dans le continent.
Cette tribune donne l’exemple ainsi du sommet de l’Union africaine, tenu les 4 et 5 février, lors duquel l’Algérie a rappelé ses positions concernant les conflits et les questions de décolonisation. « Tout le monde sait que l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Égypte sont les pays qui soutiennent et dirigent l’Union africaine. Cependant, ces dernières années, ces pays ont quelque peu négligé leur rôle au sein de l’UA et ont abandonné la mission et les compétences de l’organisation », estime-t-on, citant des pays qui restent encore sous la mainmise de l’ancienne puissance coloniale, qui continue à s’ingérer dans les affaires internes des pays. Bien entendu, cette tribune fait référence aux 20 ans d’abondons de la diplomatie algérienne, avant que notre rôle ne soit, à nouveau, réaffirmé depuis l’élection du président Tebboune.
Et le meilleur exemple de cette immixtion dans les affaires des pays africains est le Maroc qui,dans une manœuvre diabolique, a ouvert ses portes à l’entité sioniste qui, à son tour, s’est vue accordée le statut d’observateur au sein de l’UA par un certain Moussa Faki, président de la commission de l’organisation. « De plus, l’octroi de ce statut est arbitraire et n’est pas conforme à la position historique de l’UA concernant l’occupation des terres palestiniennes », rappelle le journal Ecsaharaui, qui a descendu en flamme le MAE marocain Nasser Bourita qui, dans une interview avec un journal français, s’est permis le mensonge de déclarer que « la plupart des pays africains entretiennent des relations diplomatiques avec Israël ».
Poursuivant, le journal cite : « Faki et l’infâme Bourita, avec leur décision de faire asseoir Israël avec les pays africains, ont tenté de ternir l’image de l’UA et d’insulter la mémoire des milliers de Palestiniens qui ont péri à la suite des actes génocidaires et terroristes d’Israël. De même, ils ont offensé les millions de Palestiniens qui subissent les ravages de l’occupation qui cause la violation de leurs droits les plus fondamentaux », pouvait-on y lire.
Pour la même tribune, la France aussi n’est pas du reste dans cette affaire. « La France et Israël à travers leur cheval de Troie de l’UA, le Maroc ne s’en est pas tirés ». Et pour cause, s’ils ont échoué, c’est parce que l’Algérie a joué un grand rôle dans l’expulsion d’Israël de l’UA. Autrement, « parce que l’Algérie a exercé son poids et son influence au sein de l’Organisation », écrit la tribune. Avec d’autres acteurs importants au sein de l’UA, en effet, comme l’Afrique du Sud, l’Algérie a renversé la situation en défaveur d’Israël et les pays promoteurs du colonialisme. De sa voix, l’Algérie a remis les pendules à l’heure, et a placé les droits des peuples arabes, palestinien notamment, au cœur de l’organisation africaine.
Farid Guellil

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