La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a confirmé, hier, l’ordonnance du juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida dans l’affaire d’escroquerie, dont ont été victimes plus de 75 étudiants algériens, auxquels la société fictive « Future Gate » a promis des bourses d’études à l’étranger contre de faramineuses sommes d’argent. Ainsi, la chambre d’accusation a refusé la libération des 11 accusés impliqués dans cette affaire, dont les influenceurs connus du public algérien sous les noms de Rifka, Numidia Lezoul et Stanley restent en détention provisoire. Le propriétaire de la société fictive et sa secrétaire sont également maintenus en prison.
Malgré l’appel introduit par le collectif de la défense des mis en cause qui a plaidé devant le tribunal de Dar El Beida la relaxe provisoire de leurs mandants, la chambre d’accusation a refusé cette demande pour confirmer la décision du juge d’instruction.
Le 20 janvier dernier, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida a ordonné le placement sous mandat de dépôt à l’encontre de 11 personnes accusées dans cette affaire. Il s’agit, pour ne citer qu’eux des dénommés « R. Oussama », gérant de « Future Gate », sa secrétaire, ainsi que les influenceurs Rifka, Numidia Lezoul et Stanley, alors que l’autre influenceuse Ines Abdeli, citée dans le dossier, a été placée sous contrôle judiciaire.
Auparavant, la Direction général de la Sûreté nationale a annoncé avoir arrêté les principaux accusés dans cette affaire, notamment les responsables de cette société fictive qui a employé les influenceurs en question pour extorquer de l’argent à de paisibles étudiants aspirant à une bourse d’études en Turquie, en Ukraine et en Russie. Quelques jours après, la DGSN a rendue publique une vidéo de témoignages dans laquelle les mis en causes ont passé aux aveux alors que des étudiants, tout comme les victimes d’ailleurs, qui ont témoigné d’avoir été escroqués.
F. B.
