Au moment ou l’Algérie est confrontée à une imminente quatrième vague du Covid19 qui risque d’être plus compliquée si le variant Omicron venait a être détecté sur le sol algérien, les spécialistes et les experts de la santé ne cessent d’envoyer des signaux d’alerte et de multiplier les propositions de sorte à faire face à une éventuelle dégradation de la situation sanitaire. C’est le cas du directeur général de l’Institut pasteur d’Algérie (IPA), qui enchaîne ces derniers jours les déclarations médiatiques mettant plus de lumière sur la situation sanitaire actuelle. S’exprimant hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, Fawzi Derrar a appelé à la généralisation du pass sanitaire à travers tous les secteurs d’activité et des administrations publiques, comme cela a été fait, a-t-il cité, par le ministère des Transports, s’agissant du transport maritime, et ce, explique-t-il, afin de contenir la propagation du variant Omicron , et généraliser l’opération de vaccination. Dans ce contexte, Derrar a estimé que la généralisation de l’usage du pass sanitaire est désormais une nécessité dans tous les secteurs. Une démarche qui doit être, a-t-il souligné, accompagnée par de grandes opérations de sensibilisation à la vaccination. L’intervenant a d’ailleurs plaidé pour la vaccination obligatoire pour l’ensemble des travailleurs du secteur de la Santé, tout en accentuant le trait sur l’importance de la dose de rappel destinée aux populations fragiles. En ce qui concerne l’apparition du nouveau variant du covid-19 (Omicron) dans plusieurs pays dans le monde, Derrar a relevé que le pic de contamination à cette souche sera atteint vers la fin du mois de février 2022. Il a souligné, dans ce contexte, que l’on ne doit pas oublier le variant Delta qui reste pour le moment le plus dangereux. À la question de l’efficacité du vaccin contre le nouveau variant Omicron, le DG de l’IPA répond qu’il n’est pas encore prouvé scientifiquement. Selon lui, la vaccination demeure bénéfique quel que soit le scénario, parce que l’immunité résiduelle qui persiste après une vaccination peut protéger contre les formes graves. Il dira à ce propos ; « On n’a pas encore les données. On essaye de tester l’activité neutralisante des serums vaccinaux contre les souches de l’Omicron et on aura les résultats dans une ou deux semaines ».
Ania Nch