Les services de la Gendarmerie nationale ont saisi 1.080 chardonnerets au niveau de la commune d’El-Kasdir, wilaya de Nâama, dans le cadre de la lutte contre la contrebande des oiseaux menacés d’extinction, a-t-on appris, mardi, de ce corps de sécurité. L’opération a eu lieu suite à une surveillance menée, ces dernières heures, par la brigade des gardes frontières au niveau d’une zone frontalière enclavée où neuf caisses dissimulées l’alfa et des buissons contenant 1.080 de cette espèce d’oiseaux menacés d’extinction ont été découvertes, précisent les mêmes services. Ces oiseaux ont été remis aux agents de la conservation des forêts de la wilaya, qui les ont relâchés dans la nature au niveau de la réserve de Lajdar des animaux. Une enquête a été ouverte sur cette affaire. Lors d’opérations similaires, les services de la gendarmerie nationale de Nâama ont saisi, en juin et juillet derniers, quelque 1.560 chardonnerets, rappelle-t-on.
Un collectif d’Algériens établis en France appelle à la décolonisation du Sahara occidental
Une délégation du collectif citoyen représentant la communauté algérienne établie en France a réaffirmé son attachement à la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Une délégation du collectif citoyen représentant la communauté algérienne établie en France, en visite à Alger, avec à sa tête son coordinateur, Nacer Khabat, a été reçue mardi au siège de l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le chargé d’affaires, Mohamed Cheikh. Rappelant qu’elle est partie à maintes reprises en voyage de solidarité dans les camps de réfugiés sahraouis, la délégation a réaffirmé son « attachement à la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Soutenant ouvertement le combat du peuple sahraoui à l’indépendance, elle a condamné les violations systématiques massives des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental et le pillage des richesses naturelles. En outre, elle a appelé l’ONU à agir pour appliquer les résolutions pertinentes des Nations unies, notamment la 1514, « afin de mettre fin à l’entêtement du Maroc qui se complaît dans le statu quo colonial et qui s’emploie à le perpétuer ».
Arrestation de sept personnes pour trafic de drogue à Djelfa
Sept individus ont été arrêtés par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra d’Ain Ouessara (100 km au Nord de Djelfa) pour détention de drogue et de psychotropes en vue de leur commercialisation, a-t-on appris, mardi auprès de la cellule de communication de ce corps sécuritaire. Selon le chargé de communication de la sûreté de wilaya, le commissaire de police Saad Fites, l’opération a été réalisée sur la base d’informations parvenues à la brigade de la police judiciaire portant sur la présence, dans la ville d’Ain Ouessara, d’un véhicule touristique, avec à son bord une quantité de psychotropes, destinée à la vente. Outre l’arrestation des sept suspects, cette opération a permis la saisie de 208 comprimés psychotropes et deux (2) grammes de kif traité, en plus d’une somme de 136.000 DA, issue de la vente de ce produit prohibé. A cela s’ajoute la récupération de deux motocycles, qui faisaient l’objet de recherches, a ajouté le même responsable. Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Ain Ouessara, qui a transféré le dossier au juge d’instruction près le même tribunal. Ce dernier a ordonné la mise sous mandat de dépôt de cinq d’entre eux et de placer les deux autres sous contrôle judiciaire.
Vaccins : BioNTech lancera en 2022 la construction d’usines de production en Afrique
Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé mardi le lancement de la construction de sites de production de vaccins ARN messager au Sénégal et au Rwanda, à partir du 2e semestre de 2022. À ce titre, la société a signé une lettre d’intention avec le gouvernement du Rwanda et l’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, confirmant un engagement pris fin août entre les parties prenantes lors d’une rencontre à Berlin, selon un communiqué. La future ligne de production, dont la localisation précise n’est pas communiquée, sera la première étape d’un « noeud central dans un réseau de production décentralisé et robuste en Afrique », affirme l’entreprise de Mayence (Ouest de l’Allemagne). Cette infrastructure pourra dans un premier temps produire l’ARN messager nécessaire à la fabrication de 50 millions de vaccins contre la Covid-19 par an et il est prévu que la capacité soit portée progressivement à plusieurs centaines de millions de doses de vaccins à ARN messager, « en ajoutant d’autres lignes de production et sites au réseau de fabrication sur le continent ». « Notre objectif est de développer des vaccins au sein de l’Union africaine (UA) et de développer des capacités de production de vaccins durables afin d’améliorer conjointement les soins médicaux en Afrique », déclare Ugur Sahin, PDG et co-fondateur de BioNTech. Actuellement, près de 1% des vaccins utilisés en Afrique sont fabriqués sur le continent. L’Union africaine veut faire grimper cette proportion à 60% d’ici 2040. Au lancement de la production, BioNTech fournira le personnel nécessaire mais prévoit ensuite de « transférer les capacités de fabrication et le savoir-faire aux partenaires locaux ». BioNTech travaille à la fabrication partielle de son vaccin anti-Covid -développé avec Pfizer- en Afrique du Sud l’an prochain. Pour ce projet, la biotech allemande s’est associée au laboratoire Biovac, installé au Cap, pour réaliser l’étape finale de mise en flacon.
Japon : décès à 96 ans d’un rescapé de la bombe atomique de Hiroshima
Un rescapé du bombardement atomique de Hiroshima en 1945, ardent défenseur japonais du désarmement nucléaire, Sunao Tsuboi est décédé à l’âge de 96 ans, a annoncé hier, un responsable de l’organisation de victimes de la bombe A qu’il avait dirigée. Tsuboi, qui avait rencontré Barack Obama lors de sa visite à Hiroshima en 2016, une première pour un président américain en exercice, « est décédé samedi des suites d’une anémie », a déclaré à l’AFP, un responsable de Nihon Hidankyo, la Confédération des organisations des victimes des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Le 6 août 1945, Sunao Tsuboi, alors âgé de 20 ans, se rendait à son école d’ingénieurs à Hiroshima quand la première bombe atomique de l’histoire, larguée par les Américains, avait explosé au-dessus de la ville, tuant d’innombrables personnes sur le coup. « J’ai souffert de brûlures sur tout le corps », avait-il raconté à l’AFP en 2016. « Nu, j’ai essayé de fuir pendant trois heures mais je n’arrivais plus à marcher ». Croyant sa dernière heure arrivée, l’étudiant avait ramassé une petite pierre et avait écrit sur le sol +C’est ici que Tsuboi est mort+, avant de perdre connaissance.
Saisie de plus de 6 580 comprimés de psychotropes à Ghardaïa
Les éléments de la sûreté de daïra de Bounoura (Ghardaïa) ont appréhendé deux individus pour leur implication présumée dans une affaire de trafic de psychotropes et saisi 6.585 comprimés, a rapporté hier un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Cette quantité de psychotropes, emballée dans des bagages et entreposée dans la soute d’un bus effectuant la liaison Hassi-Messaoud /Tipasa, a été découverte lors d’une opération de fouille préventive effectuée par les policiers qui ont arrêté un passager mis en cause, précise le communiqué. Les investigations et recherches menées dans le cadre de cette affaire, sous la supervision du parquet compétent, ont permis l’arrestation d’un autre individu dans une wilaya limitrophe, tandis qu’un troisième suspect est en délit de fuite pour son implication présumée dans un réseau de trafic et d’introduction illégale et contrebande de psychotropes. Deux suspects (24 et 39 ans) ont été présentés devant le parquet de Ghardaïa pour trafic et détention de psychotropes à des fins de commercialisation, et introduction illégale et contrebande de produits pharmaceutiques sans autorisation de leur mise sur le marché.