Le magistrat instructeur de la 1ère chambre, près le tribunal de Sidi M’hamed, a écroué, très tard dans la soirée de mardi, 22 individus affiliés à l’organisation terroriste, le MAK. Le même magistrat a placé sous le régime du contrôle judiciaire huit autres personnes accusées de vouloir troubler l’ordre public, attenter à la sécurité et la stabilité du pays et pour appartenance à une organisation terroriste.
Les faits pour lesquels sont poursuivies ces personnes se sont déroulés, il y a quelques jours dans les villes de Kherrata et Beni Ourtilane. Lors de l’enquête déclenchée par les services de sécurité, un arsenal de guerre composé de tenues de combat, d’armes blanches et divers autres objets a été découvert et saisi. Il constitue une preuve à charge contre les organisations terroristes, Rachad et le MAK, qui sont en train de tomber, comme un fruit dans la main des ennemis de l’Algérie. Leur collusion avec le Mossad et le Makhzen n’est plus à prouver tant les preuves de leur trahison s’accumulent. De plus, les déclarations de leurs parrains ne laissent planer aucun doute.
Zitout et ses acolytes de Rachad bénéficient d’une protection occulte qui leur garantit le gite, le couvert, les moyens logistiques pour mener à bien leur complot, et la couverture politique grâce à un indu droit à l’asile politique. Le Mak ne s’embarrasse plus pour affirmer sa sympathie à l’égard de l’entité sioniste et sa soumission au désidérata du Makhzen. Malgré ses dénégations, Ferhat Mehenni est aujourd’hui un jouet entre les mains du Maroc, les services français et israéliens. Son voyage en Israël et sa demande d’être reçu par le roi M6 sont les preuves de sa soumission, aujourd’hui prouvée par les faits.
Il faut revenir à ses dernières déclarations pour comprendre qu’il s’est fait l’agent, chichement rétribué pour déstabiliser l’Algérie. Récemment, à l’occasion d’une tribune que lui avait offerte le site d’information marocain « 360.ma », il n’avait pas hésité à critiquer l’Algérie et à saluer, selon ses propos « le soutien qu’apporte le Maroc, la France et Israël» à son organisation terroriste. Il avait affirmé dans son intervention qu’il ne risquait pas une extradition vers l’Algérie pour répondre de ses actes, car il bénéficie « d’une protection » que lui offre son statut de réfugié politique. Allez savoir par quel subterfuge il a pu se faire offrir ce statut.
Il faut revenir aussi à la génèse du complot contre l’Algérie, que tentent de mener à terme Israël et le Maroc. Il faut préciser, dans ce cadre, que l’hostilité du Maroc et son makhzen à l’égard de l’Algérie ne date pas d’hier mais remonte à des années avant l’Indépendance du pays. Le conflit qui avait opposé les deux pays en 1963 n’est qu’un épisode dans la haine que nourrit ce pays à l’égard de son voisin de l’Est. Après une accalmie, le Maroc, qui a foulé aux pieds les résolutions onusiennes pour le règlement du problème du Sahara occidental, n’a jamais pardonné à l’Algérie son soutien à la cause juste du peuple sahraoui. L’animosité a pris un tour de vis récemment au lendemain du retrait du Polisario de l’accord de cessez-le-feu et la reprise des combats pour libérer son pays après l’agression marocaine de novembre 2020. Cela avait coïncidé avec la normalisation des relations diplomatiques entre Tel Aviv et Rabat. Depuis, le Maroc ne cache plus son soutien au MAK et Rachad et multiplie ses déclarations hostiles à l’Algérie. L’épisode du logiciel espion Pegasus prouve que le makhzen ne recule devant rien pour attenter à l’Algérie. Les derniers incendies criminels, les déclarations de son ambassadeur permanent à l’ONU ou encore le refus aussi bien du palais que du gouvernement islamiste de se démarquer des propos de Hillali, sont une preuve que le Maroc est en train de jouer toutes ses cartes pour déstabiliser et le MAK et Rachad sont un élément du complot qui vise notre pays.
Slimane B.