Comme déjà rapporté dans ces mêmes colonnes, la montée au créneau des supporters du MCA réclamant le départ de Sonatrach des affaires de leur club a fait réagir les pouvoirs publics. Une réunion de haut niveau s’est tenue samedi passé au niveau du siège du ministère de l’Énergie regroupant son premier responsable, son homologue de la jeunesse et des sports, le wali d’Alger et le PDG de Sonatrach.
Parmi les points débattus pour dans ce conclave auquel étaient conviés des anciens joueurs du Mouloudia et des représentants des supporters, l’éventualité d’affecter le stade de Douera, en cours de réalisation, au profit du vieux club de la capitale.
Dans le communiqué ayant sanctionné la réunion en question, il est clairement fait état que la proposition faite par les Mouloudéens de bénéficier du stade de Douera vu que leur équipe est sans domicile fixe depuis plusieurs années, sera étudiée.
Une annonce qui a relancé la bataille autour de ce stade avant même qu’il ne soit livré avec le club voisin l’USMA. On sait d’ailleurs que ce dernier nourrit les mêmes ambitions, c’est-à-dire en faire de cet équipement son jardin préféré. On se rappelle d’ailleurs que depuis que le Groupe Serport a repris la société sportive par actions des Rouge et Noir, son premier responsable en l’occurrence, Achour Djelloul, a fait savoir que sa direction a formulé une demande à qui de droit pour bénéficier du stade de Douéra, surtout après avoir appris que cette infrastructure ne fait l’objet d’aucune convoitise de la part des clubs algérois qui sont plutôt focalisés sur l’autre stade en cours de réalisation, à savoir, Baraki.
Achour Djelloul avait déclaré à ce sujet : «Le stade de Bologhine est devenu trop exigu par rapport à l’histoire du club et pourrait être cédé aux jeunes catégories. L’USMA a besoin d’un grand stade comme celui de Douéra. Les travaux, qui ont bien avancé, sont aux normes internationales, et c’est ce qui nous convient en prévision de nos prochaines échéances.». Reste à savoir qui aura le dernier mot dans cet énième derby entre les «frères ennemis», cette fois-ci autour du stade de Douéra.
H. S.
