Le ministère de l’Éducation nationale, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont décidé de limiter le nombre d’étudiants désirant accéder aux différentes écoles normales supérieures, et ce pour éviter l’excédent en diplômés enregistré chaque année.
Le ministre de l’Éducation nationale Mohamed Ouadjaout, a fait état à cet effet de l’installation d’une commission mixte avec le MERS qui sera chargée d’étudier les besoins du secteur de l’Éducation en matière d’enseignants, ce qui permettra d’identifier le nombre de candidats qui seront admis aux ENS lors de la prochaine rentrée universitaire. Pour ce qui est du problème des anciens diplômés de ces écoles qui sont actuellement au chômage, Ouadjaout a indiqué que son département, en accord avec la direction générale de la Fonction publique est arrivé à une solution temporaire qui est celle de la réactivation des mandats dans les opérations de recrutement. Une option qui permettra, selon le ministre, d’absorber la majorité des sortants des ENS qui n’ont pas été recrutés jusqu’à ce jour, en leur offrant la possibilité d’enseigner les matières dans lesquelles ils ont été formés dans d’autres cycles éducatifs mais dans des établissements scolaires situés en dehors de leurs wilayas d’origine. Concernant les nouveaux diplômés dont le nombre est de 3 000 étudiants, ceux-ci seront recrutés directement, a souligné le même responsable. Il est essentiel de signaler cependant que la coordination des sortants des ENS a exprimé son mécontentement face au recours du ministère de l’Éducation à cette méthode de recrutement. Selon cette même coordination, cela ne peut pas être une solution à long terme et ne permettra surtout pas d’assurer l’égalité des chances car cela ne touchera pas les enseignants d’anglais qui ne pourront pas enseigner dans le cycle primaire. À cet effet, la même source appelle le ministère de l’Éducation à trouver d’autres solutions plus élargies dans un cadre réglementaire.
Ania Nch