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DÉCOLONISATION DU SAHARA-OCCIDENTAL : La RASD se félicite du soutien de la  Namibie

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Le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Salem Ould Salek, s’est rendu en Namibie où il a transmis une lettre du Président sahraoui, Brahim Ghali, au président namibien, Hage Geingob, exprimant la gratitude des sahraouis pour la solidarité témoignée à leur cause par les autorités namibiennes. Dans cette lettre, Brahim Ghali adresse ses remerciements à la Namibie pour son « soutien continu » au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Dans une déclaration à la presse namibienne, le chef de la diplomatie sahraouie a remercié la Namibie pour ses positions en faveur de « la libération et de la décolonisation de l’Afrique » ajoutant qu’en tant qu’Africains « nous ne pouvons accepter qu’un pays africain colonise un autre pays africain ». Mohamed Salem Ould Salek a considéré la présence marocaine dans les territoires sahraouis, comme une « agression contre le peuple sahraoui, contre toute l’Afrique, contre les valeurs partagées par les Africains et contre l’acte constitutif (de l’UA) ». « Nous sommes prêts à négocier avec le Maroc dans le cadre des résolutions et des décisions de l’UA, mais le Maroc refuse (cette option) et continue à gagner du temps. Malheureusement, la guerre a repris à cause de l’intransigeance du Maroc et de ceux qui se tiennent derrière la politique agressive et expansionniste de ce pays », a-t-il ajouté. Le président namibien a exprimé, lors de différents sommets africains, notamment, son refus de l’annexion des territoires sahraouis par le Royaume du Maroc, appelant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, considéré comme la dernière colonie en Afrique. « L’Union africaine ne peut atteindre les objectifs qu’elles s’est fixés dans son agenda 2063 en l’absence de liberté totale pour tous les peuples africains », avaient affirmé Hage Geingob, lors de la conférence de solidarité avec le peuple sahraoui tenue en mars 2019, à Pretoria. L’agenda de l’UA 2063, adopté lors du 24ème sommet de l’UA en 2015, vise notamment à assurer la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits humains et la justice en Afrique.
Mokhtar B.

TERRITOIRES SAHRAOUIS SOUS OCCUAPTION MAROCAINE
Le Makhzen assiège les domiciles des militants
La Commission nationale sahraouie des droits de l’homme (CONASADH) a dénoncé vigoureusement la politique d’embargo imposée par les autorités de l’occupation marocaine aux maisons des militants sahraouis dans les territoires occupés. Dans un communiqué, publié ce vendredi, la CONASADH a dénoncé fermement l’embargo imposé aux maisons des militants sahraouis par le Maroc dans les territoires occupés au vu et au su de la Minurso qui joue, désormais, « un rôle complice » avec l’occupation marocaine, exprimant sa solidarité « inconditionnelle avec toutes les familles sahraouies victimes de l’oppression marocaine ». À ce propos, elle a renouvelé son appel en direction du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour assumer sa mission consistant, essentiellement, en la protection des civils sahraouis en temps de guerre, mettant en garde contre les séquelles issues des politiques oppressives de l’occupation marocaine. La CONASADH a également plaidé pour la prise de mesures urgentes pour protéger les Sahraouis désarmés, l’envoi d’une mission pour enquêter indépendamment dans les crimes commis et la création d’un mécanisme international indépendant pour protéger et surveiller les droits de l’Homme au Sahara occidental. Elle a, en outre, appelé le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et les instances de surveillance relevant de l’ONU à faire pression sur le Maroc pour l’ouverture des territoires sahraouies occupées aux organisations internationales, aux observateurs et aux journalistes pour s’enquérir de la situation alarmante des droits de l’Homme. Exhortant l’ensemble des organisations et instances internationales et nationales au lancement de campagnes de sensibilisation pour faire pression sur le Maroc en vue de libérer les détenus sahraouis jugés pour leur positions politiques, la CONASADH a affirmé qu »elle suivait, avec beaucoup d’intérêt, la dégradation flagrante des droits de l’Homme dans les territoires occupés, suite à l’agression militaire menée le 13 novembre dernier contre le peuple sahraoui.
M. B.

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