Une opération visant l’éradication du marché informel situé aux abords de la place Hamadi sise au centre-ville de Khémis Miliana (Aïn Defla) a été lancée lundi matin sous la supervision des services de la daïra, a-t-on constaté.
Des engins communaux procédaient à la démolition des commerces de fortune avant de céder la place à des dizaines d’agents qui se chargeaient de collecter des morceaux de fer et de bois qu’ils chargeaient dans des camions stationnés à proximité du désormais ex-marché informel. «Les 95 commerçants qui activaient au niveau de ce marché remontant à plus d’une décennie seront recasés au niveau du nouveau marché (formel) situé non loin du siège de l’APC de Khémi Miliana», a indiqué le chef de la daïra de Khémis Miliana, Ben Omar Fakhar, se félicitant que l’opération d’éradication se soit déroulée «dans le calme». Une autre opération touchant, cette fois-ci, quelque 468 commerçants de fruits et légumes qui activaient au sein de ce même marché sera lancée «très prochainement», a-t-il précisé. L’opération de ce lundi, la première du genre, sera suivie d’opérations similaires dans d’autres endroits de la ville les jours prochains, a-t-il fait savoir, observant qu’en sus de la résorption du commerce informel, ces actions permettront la mise en place d’espaces verts et de lieux de détente au profit des citoyens. «L’éradication de ce genre d’aires n’est pas une fin en soi car une fois complètement aménagée, cette grande parcelle de terrain sera transformée en espaces verts et en lieux de détente au profit des citoyens «, a-t-il souligné. De nombreux citoyens approchés par l’APS se sont félicités de cette opération aux répercussions positives aussi bien sur l’économie nationale que sur la santé publique. «Dans nombre d’endroits de la ville, le commerce informel a, ces derniers temps, au mépris des mesures décrétées pour l’éradiquer et débarrasser l’économie nationale, voire la santé publique, de sa nuisance «, ont -t-ils soutenu à l’unisson. Tentés par «les bas prix» qui y sont appliqués, les habitués de ce genre de lieux, préférant s’approvisionner de l’informel que du marché couvert (le formel), pérennisent un état de fait datant de plusieurs années, ont-ils analysé. Observant que Khémis Miliana est une ville commerciale par excellence, des commerçants activant au sein de ce marché justifient, de leur côté, le recours grandissant à la vente informelle par le «chômage» et «l’absence d’espaces commerciaux aménagés», se félicitant de la décision des autorités de les recaser dans des locaux flambants neufs.
