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RÉPRESSION MAROCAINE AU SAHARA OCCIDENTAL : Des députés britanniques appellent leur gouvernement à briser le silence

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Le Sous-secrétaire d’état parlementaire aux Arts, à l’Héritage et au Tourisme du cabinet britannique, Alex Sobel a interpellé le  gouvernement britannique sur la situation des détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, particulièrement celle du détenu politique,  Yahia Mohamed El Hafedh Iza, incarcéré à la prison de Bouizakarne au sud du Maroc, et dont la famille ignore le sort depuis le 9 octobre dernier. De son côté le  député Maurice Karham du Parti des travaillistes de l’arrondissement d’Islington a demandé au ministère britannique des Affaires étrangères de protester auprès de l’ambassade du Maroc concernant la répression des civils dans les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine, et l’interdiction de voyage et de déplacement pour les militants des droits de l’Homme, suite à la dernière escalade entre le Front Polisario et le Maroc. Pour sa part , le député de Stockport, Navendu Mishra, représentant du même parti a demandé au ministre d’État chargé de la région MENA de soulever, avec le Maroc, les questions et les rapports relatifs à la détention arbitraire et les harcèlements plus fréquents des forces marocaines contre les sahraouis dans la ville de El Ayoun,  occupée. Le  député Kim Johnson du Parti travailliste pour le district de Liverpool, a quant à lui appelé le gouvernement britannique à interpeller le Maroc sur les rapports relatifs aux actes d’harcèlement dont sont victimes les prisonniers civils sahraouis dans la prison de Kenitra.
Pour le  député Alan Brown, ex-président du Groupe parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui et porte-parole du SNP (Parti national écossais),  le ministère britannique des Affaires étrangères (Foreign Office) doit interpeller le gouvernement marocain sur l’assignation à résidence de défenseurs sahraouis des droits de l’Homme. Répondant aux questions soulevées par les députés, le ministre d’État pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, James Cleverly, a réaffirmé que son gouvernement « suit de près la situation au Sahara occidental », et continue de prôner la désescalade et la reprise du processus politique sous l’égide de l’ONU.

L’Union de la jeunesse népalaise interpelle l’ONU
Par ailleurs l’Union nationale de la jeunesse népalaise a demandé à  l’ONU à faire pression sur le Maroc pour l’amener à se « retirer immédiatement du Sahara occidental et respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance. » L’organisation népalaise a fait part, de son inquiétude quant à la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre dernier en prenant pour cible un groupe de civils sahraouis qui manifestaient devant la brèche illégale d’El-Guerguerat. L’organisation a réitéré « son soutien constant au combat du peuple sahraoui visant à imposer le respect du droit des sahraouis à la liberté d’expression ainsi que leur combat pour recouvrer leur souveraineté en tant que nation indépendante ».
L’Union de la jeunesse népalaise,  a souligné que « la situation au Sahara occidental requiert la solidarité et l’attention de la communauté internationale et de toutes les forces progressistes du monde afin de soutenir le peuple sahraoui dans son combat légitime  contre l’occupation marocaine ». De même qu’elle s’est indignée de l’inertie de l’ONU et de toutes les instances régionales devant les agissements de l’occupant marocain, avant de condamner le silence de la communauté internationale et sa complicité avec le Maroc qui a violé le droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance ». L’Union de jeunesse a appelé le Conseil de sécurité « à adopter une position claire qui devra aboutir à la décolonisation au Sahara occidental, conformément à la décision 1514 et aux autres décisions onusiennes y afférentes ».
Dans ce contexte, l’Union de jeunesse népalaise a rappelé aux Nations unies et à toutes les organisations internationales et régionales, « un ensemble de vérités qui semblent être ignorées et enterrées par le fait accompli ». Parmi ces vérités, souligne l’Union, le fait que « le Royaume marocain est une force d’occupation militaire et illégale du Sahara occidental et n’a aucune souveraineté, d’autant que le Sahara occidental est un territoire non-autonome selon l’ONU ». Le NYFN estime que l’indulgence de la Communauté internationale à l’égard  du Maroc est synonyme d’un soutien « évident et flagrant à la Loi de la jungle dans les relations internationales. »
M. B.

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