Le Patronat national s’implique activement dans le processus d’édification de la nouvelle Algérie. Objectif magistral du président de la République qui, à travers le projet de la Constitution sur lequel le peuple algérien aura à donner son dernier mot le 1er novembre prochain, continue à récolter les soutiens de la sphère économique nationale. Les opérateurs sur lesquels le chef de l’État mise beaucoup l’effet de relever les défis d’un nouveau modèle économique affranchi des réflexes rentiers et reposant sur l’effort créateur et la pensée innovatrice. Après la motion de soutien, aussi bien au projet de Constitution que le plan de relance socio-économique initié par le chef de l’État, apporté haut la main par le quatuor CNPA – CAPC – CIPA – AGEA, la dernière citée de la file, à savoir l’AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), rebondit pour réaffirmer une conviction du Patronat. Au-delà d’un soutien assumé publiquement, l’AGEA a, dans un communiqué rendu public hier et signé par son président Mouloud Khelloufi, appelé ses adhérents et l’ensemble des opérateurs économiques à voter massivement lors du référendum sur la Constitution. Quoiqu’elle dise ne pas s’immiscer dans le choix des uns et des autres, si non quant à dire « oui » ou « non » au projet, l’AGEA assure qu’en plus de ses propres propositions inclure dans la mouture finale de la nouvelle Constitution, celle-ci « apportera à coup sûr du sang neuf qui aboutira à la consécration de la démocratie et de la transparence dans la gestion des affaires publiques ».
Elle en veut pour preuve, la rencontre tripartite des 18 et 19 août derniers sur le Plan de relance pour une économie nouvelle, dont les conclusions ont donné les « prémices du redressement de l’économie nationale ». Des mesures qui ont rassuré et donné de l’espoir aux opérateurs et investisseurs économiques, ceci en général, et ceux de la sphère du PTPH en particulier, à savoir, cite l’AGEA, les industriels, fabricants de matériaux de construction et des services. Une catégorie, rappelle le communiqué, qui a souffert depuis 2016 et plongées dans une situation « quasi-désastreuse (…)»
F. G.