L’USMA, qui a passé sa pire saison sur le plan financier avant qu’elle ne soit reprise, il y a quelques semaines, par le Groupe Serport, voit sa trésorerie renflouées par une bonne somme.
En effet, les Rouge et Noir ont bénéficié d’un montant de 550 000 dollars que la CAF a viré dans leurs comptes pour avoir participé à la phase de poules de la LDC cette saison. Il faut dire que la Confédération africaine de football a fixé la prime en fonction des résultats obtenus par chaque club. Pour rappel, les gars de Soustara ont réussi à passer les deux premiers tours de cette prestigieuse compétition continentale mais ont été éliminés dans la phase de groupes. Le manque d’expérience et l’enchainement des matchs, aussi bien sur le plan national qu’africain, a joué un mauvais tour aux coéquipiers du capitaine et gardien de but, Mohamed Lamine Zemamouche, crédités d’un parcours mitigé dans cette étape décisive de la compétition. D’ailleurs, les Usmistes termine derniers de leur groupe C avec seulement 3 points (trois nuls et trois défaites-, et donc zéro victoire. Par ailleurs, on apprend que l’USMA est en litige avec son ex-attaquant, le Congolais Prince Ibara, qui a rejoint le club belge de Beershot l’été passé, alors qu’il était pourtant sous contrat avec les Rouge et Noir jusqu’en 2022.
L’international congolais s’est plaint à la Fifa pour n’avoir pas perçu trois mois de salaire. Ce dossier avait pris beaucoup de temps, avant que la commission compétente ne donne gain de cause au joueur qui a été finalement libéré au profit du club belge.
Cette décision n’a pas été du goût de la direction usmiste qui a formulé un recours au TAS de Lausanne. Le secrétaire général de l’USMA, Mounir Debichi, a indiqué à ce sujet que son équipe détient les documents prouvant qu’elle a bel et bien honoré ses engagements envers le joueur et que par conséquent, la décision prise en faveur du Congolais n’a pas pris en compte les arguments de la formation algéroise. Du côté de la direction usmiste l’on se montre tout simplement confiant quant à avoir le dernier mot dans ce dossier.
Hakim S.
