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FIN DE LA GABÉGIE ET RETOUR À L’ÉTAT DES INSTITUTIONS : Cap sur l’édification de la nouvelle Algérie

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Cela aurait pu être une simple formalité protocolaire de prestation de serment et d’investiture, mais le nouveau président, Tebboune, dans son discours à la Nation et devant toutes les hautes autorités de l’État, en présence du corps diplomatique accrédité à Alger, a tenu un discours rassembleur loin de tout esprit revanchard en tendant la main à tous les Algériens et Algériennes sans exclusion aucune pour construire le pays. Le tout sans omettre de dire qu’il mènera une lutte implacable contre la corruption et les corrompus. Mais ce qui a davantage attiré l’attention des Algériens dans les propos du Président c’est la divulgation de larges lignes de son programme qu’il entend exécuter avec son prochain gouvernement pour rendre concrète sa vision de cette nouvelle Algérie réclamée depuis le 22 février dernier par le Hirak. C’est-à-dire pour faire de l’Algérie un pays phare dans le continent africain, un pays qui retrouve sa place dans le concert des nations, un pays bien gouverné, uni, en paix, à économie prospère et compétitive, à rayonnement culturel et de bien être social pour tous.
Autrement dit, édicter et surtout respecter et de faire respecter les principes qui devront orienter l’action publique et replacer l’intérêt général au dessus de tout. Alors, peut-on espérer que le nouveau président de la République pourra « soigner » les nombreux maux du pays  dont les Algériens attendent beaucoup ? Élu au terme du scrutin présidentiel du 12 décembre dernier, il a la lourde tâche en tant que huitième président de l’Algérie, dans un contexte particulier, à tout point de vue, par une dynamique politique traduisant une approche et une vision pertinente, de remettre le pays sur les rails, et d’en faire un phare pour le reste du continent africain.
Toutefois, l’homme n’aspirant pour le moment qu’à associer le peuple algérien autour des grands axes stratégiques, liés notamment aux choix politiques, à travers les réformes, dont celle de la Constitution en prime qu’il compte entreprendre. Sur un autre registre, lancer les chantiers en suspens et de nouveaux projets en vue, pour booster l’économie et le développement, comme volonté que le Président a affiché, et qu’il devra vite traduire, dans les prochaines semaines ou mois au plus tôt. Sans quoi il court le risque à brève échéance «d’écorner » l’image qu’il a affichée, celle de changer les choses. Une image à laquelle, le Président tient et dont il doit en être conscient pour la laisser buter sur une quelconque altération. Cela dit, dans son discours d’investiture au Palais des nations , jeudi dernier, le nouveau locataire d’El-Mouradia a affiché clairement sa détermination à faire bouger les lignes, il veut aller sur la voie assurant le développement socio-économique du pays, en évitant de reproduire ce qui nous vaut aujourd’hui la peu glorieuse réputation d’un État «en déliquescence avancée», comme héritage de son prédécesseur et la bande qui a pris en otage, des années durant, le pays et son peuple, et qu’ un certain 22 février de l’année en cours, le peuple a fini par dire « basta» et affiché sa détermination à aller sur la voie de l’édification d’un État de droit.
Mâalem Abdelyakine

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