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EN 2018, L’ALGÉRIE A ENREGISTRÉ L’UN DES TAUX DE REJET LES PLUS ÉLEVÉS DANS LE MONDE : Nouvelles mesures pour l’obtention du Visa Schengen

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Les frais d’étude de dossiers des visas Schengen passeront de 60 à 80 euros en 2020, a fait savoir le site Schengen Visa Info de l’Union européenne (UE)précisant que même les frais concernant les demandes pour enfants passeront de 35 à 40 euros, en plus de nouvelles mesures qui ont été introduites par le Conseil de l’UE.

À partir de février 2020, de nouvelles conditions d’obtention du visa Schengen, récemment décidées par le Conseil de l’UE, entreront en vigueur et les ressortissants des pays maghrébins, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, où on compte un nombre important de demandes de visas Schengen, auront à débourser plus pour les frais d’étude de dossiers. La même source a fait savoir aussi, que la France va lancer un mécanisme de facilitation des demandes de visa Schengen en 2022.
Il  est à noter que les statistiques de Schengen Visa Info montrent qu’en 2018 les Algériens ont procédé à 713 255 de demandes de visas, dont 324 291 ont été rejetées, marquant ainsi l’un des taux de rejet les plus élevés (45,5%) parmi tous les autres pays du monde. En termes financiers, en 2018, les Algériens ont déboursé près de 43 millions d’euros en frais d’étude de dossiers, dont 19,5 millions par des demandeurs pour qui le visa a été refusé. Pour l’année prochaine, plus précisément à partir du 2 février de la nouvelle année qui s’annonce, les demandeurs de visa Schengen auront à payer 80 euros de frais d’étude de dossier au lieu des 60 euros appliqués à ce jour.
Les demandes concernant les enfants de plus de 12 ans coûteront plus cher, passant à 40 euros, au lieu de 35. La même source indique, par ailleurs que les nouvelles règles permettent aux voyageurs de soumettre « une demande jusqu’à six mois avant leur départ », au lieu de trois mois et les voyageurs réguliers ayant « scrupuleusement respecté » les règles pourront être bénéficiaires de visas à entrées multiples avec une validité plus longue pouvant atteindre, jusqu’à cinq ans.
Aussi, il est précisé que les prestataires de services externes n’ont pas le droit de facturer des frais de service dépassant deux fois le montant des frais d’étude de dossiers fixé par l’UE. Les nouvelles dispositions introduites par le Conseil de l’UE prévoient un mécanisme de « réévaluation » des frais de visas tous les trois ans, des frais qui pourraient être augmentés pour un pays si les autorités européennes « estiment que ce dernier ne respecte pas les accords » le liant à l’UE en matière de « réadmission de migrants illégaux».
Karima B.

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