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116 PERSONNES INTERCEPTÉES, 5 SAUVÉES IN EXTRÉMIS ET UN ENFANT PÉRIt SUR LES CÔTES DE L’OUEST DU PAYS Retour inquiétant de la harga

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Depuis quelques jours, plusieurs vagues de migrants irréguliers, l’une derrière l’autre, ont été interceptées par les Gardes-côtes. Ce retour du phénomène de la harga est observé notamment sur la rive ouest du pays, où, pour la seule journée de vendredi, quelque 116 personnes ont été arrêtés à bord d’embarcations de fortunes, surprises en train de prendre le large sur les côtes d’Oran, Chlef et Mostaganem.

Dès lors, il y a fort à s’interroger sur ce retour intensif d’un phénomène et les facteurs, voire les parties, qui en seraient derrière. D’autant plus qu’il y a eu, encore une fois et malheureusement, mort d’un enfant, apprend-on hier de plusieurs sources concordantes qui évoquent la dernière vague de migrants interceptés vendredi sur les côtes oranaises. L’enfant victime a rendu l’âme en pleine mer, après que l’embarcation qui a transporté le groupe de harraga ait pris feu avant de chavirer au large d’Oran.
En effet, vendredi dernier, les Garde-côtes, relevant des Forces navales algériennes, ont secouru un groupe de candidats à la migration clandestine au large de Tenès, à Chlef. Les mêmes services de sécurité ont pu sauver cinq harraga alors que le corps sans vie d’un sixième candidat à la migration clandestine a été repêché, a-t-on appris d’un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), diffusé hier. «Des éléments de Garde-côtes de Cherchell sont intervenus, lors d’une opération de recherche et de sauvetage, pour secourir un groupe d’émigrants clandestins, à 37 miles nautiques au nord de Ténès, où cinq personnes ont été évacuées et un cadavre a été repêché», rapporte le MDN. Cette source précise que, vendredi dernier, à Oran, Mostaganem et Chlef, les Garde-côtes et la Gendarmerie nationale ont mis en échec d’autres tentatives d’émigration clandestine de 116 individus.»
Une tentative de plus qui s’ajoute au constat fait et qui atteste que dans presque chaque jour que Dieu fait, des dizaines de jeunes prennent le large à bord d’embarcations de fortune au risque de leur vie, pour tenter de rejoindre la rive nord de la Méditerranée.
Selon nos sources le groupe des candidats à la migration clandestine avaient pris le large il y a près d’une semaine, à partir des côtes de Tipasa, en direction de la rive nord de la Méditerranée. Le groupe de harraga sont originaires de plusieurs wilayas du pays à savoir Khenchela, Tipasa, Alger et Jijel. Ils étaient à la dérive, après que l’embarcation de fortune à bord de laquelle ils se trouvaient tombe en panne en haute mer suite à un souci du moteur.
Ainsi, vu le nombre des vagues intercepté en un temps court, des interrogations se posent sur l’existence de réseaux mafieux de passeurs derrière le retour de ce phénomène. Des réseaux qui seraient à l’origine de la recrudescence du phénomène de la harga ces derniers jours. Une mafia sans foi ni scrupule qui s’en frotte les mains, et qui ne semble pas être vraiment inquiétée, profitant du « rêve » des jeunes, majoritairement des chômeurs, encouragés par les récits de ceux qui ont réussi la traversée !
Au large des côtes oranaises, plusieurs tentatives d’émigration clandestine ont été mises en échec, lors de cinq opérations distinctes, menées par les Garde-côtes d’Oran, au nord de Cap Falcon, au large d’Oran, et à Cap Aiguille (Kristel), qui étaient en patrouille en mer.
Les éléments de ce corps constitué ont intercepté, dans la matinée de vendredi dernier, pas moins de 80 personnes, dont 5 mineurs et une femme, qui ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles. Ce jour-là, comme le rapportent plusieurs médias nationaux, pas moins de 12 barques de construction artisanale ont quitté les côtes oranaises, à destination de l’inconnu.
Mohamed Amrouni

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